SADC: voici les 5 garanties que la CENI a « refusé » de donner à l’opposition

Les négociations ont échoué ce soir entre la délégation de la SADC et l’opposition congolaise qui a refusé de signer un accord de bonne conduite, posant plusieurs préalables. 

La Commission électorale n’a pas pu nous donner des garanties que l’on souhaitait, affirme Vital Kamerhe à l’issue de la rencontre de dernière minute ce soir dans le luxueux Hôtel du Fleuve Congo à Kinshasa. Jusqu’au bout, la médiation de la SADC a tenté en vain de concilier les opposants LAMUKA et CACH qui ont fait un bloc commun.

Au micro de POLITICO.CD, Vital Kamerhe a noter cinq points qui ont poussé sa coalition du Cap pour le Changement à refuser de signer.

  1. Que la CENI puisse réaffirmer ce qu’elle avait dit hier à haute voix, c’est à dire, tous les bureaux de vote, le matin à 6H, à travers toute la République démocratique du Congo, seront pourvus des matériels et autres accessoires pour que chaque citoyen congolais à travers le pays pour s’acquitter de son devoir citoyen;
  2. Que la CENI puisse réaffirmer dans cet acte d’engagement, que ces sont les résultats du comptages manuels, dans des bureaux, en cas de divergences, qui feront foi;
  3. Que la CENI puisse nous rassurer qu’il n’y aura pas un seul coin de la République démocratique du Congo, ou les témoins de l’opposition seront exclus. Au moment où nous vous vous parlons, la plupart des témoins de l’opposition n’ont pas encore leurs cartes d’accréditation;
  4. Que la CENI puisse réaffirmer ce qui été convenu, que nos témoins puissent accompagner les colis [des résultats] jusqu’au CNCR [centres de compilation] pour que les résultats affichés devant les bureaux de vote le même jour du vote puissent être les mêmes au CNCR;
  5. Que la CENI puisse privilégier à vérité des urnes. Et nous avons posé la question de Beni, Butembo et Yumbi. Nous voulions affirme une explication et une justification compréhensibles, parce que nous ne pouvons pas accepter, qu’une partie de la République démocratique du Congo, une population estimée à plus d’1,3 millions, soit exclue du devoir  citoyen.

« Voilà pourquoi, nous le CACH, nous ne pouvions pas signer. La CENI et le FCC ne sont pas pour des élections transparentes, il y a surement d’autres aspects de leur plan que nous ignorons », explique le directeur de campagne de Félix Tshisekedi.

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