Un communiqué, sa rectification, et un autre communiqué pour démentir les deux précédents! Telle est l’aventure dans laquelle le candidat du pouvoir à la Présidentielle s’est retrouvé depuis le 23 septembre. Hier, dans un document, cette fois cacheté et signé par son Conseiller en communication, Emmanuel Ramazani Shadary a tenté de nier deux documents au coeur d’une polémique au pays.
Dans le premier qui a été publié le 23 septembre, le candidat du Front Commun pour le Congo (FFC) présentait ses condoléances aux populations de Beni, à la suite d’une énième attaque perpétrée dans cette ville meurtrie de l’Est du pays. Problème, ce communiqué s’est laissé allé dans une phrase qui choc: « Dieu a donné, Dieu a repris ». Comme pour corriger le tire, un autre communiqué sera publié deux jours après. Mais, il sera un faux et usage de faux, car étant anti-daté et sans explication aucune.
https://twitter.com/MervieBanyngel1/status/1045006934825422849
Mais voilà, le samedi 29 septembre, le service de communication du principal parti au pouvoir en RDC dément l’authenticité de deux documents. Là encore, malgré le fait qu’il aient été publiés via le compte Twitter officiellement connu comme étant celui de M. Shadary. Dans le démenti, on annonce l’arrestation des plusieurs « faussaires », mais également, on explique que le candidat du pouvoir n’a « jamais signé avec un bic vert« .
Inutile de chercher le vrai dans toute cette saga . Le mal est fait. Coup sur coup, Shadary et son équipe sont dans une polémique puérile. Déjà en début de semaine, ils s’étaient fait interpeller par l’Eglise catholique, qui leur a farouchement invectiver de ne plus utiliser les images du Pape François Ier dans leur campagne.
Plusieurs personnes auraient été identifiées (puis arrêtées) comme à la base de ces faux. Sauf que les communiqués ont été publiés également via le compte @EmmanuelShadary, mais qui n'existe plus depuis. #RDC pic.twitter.com/4rOFSbhcw9
— Litsani Choukran (@LitsaniChoukran) September 29, 2018
A ceci, s’ajoute une pluie de maladresses. Des slogans et images polémiques diffusées sur les réseaux sociaux, à des sorties qui sont systématiquement attaquées. Une série de bourdes qui ternissent encore un peu plus l’image de cet homme qui a déjà été vu en train de demander à ses militants de répondre aux insultes par des insultes.