Katumbi, Muyambo, Diomi….où en sont les mesures de décrispation?

Des opposants congolais sont toujours soit en prison, soit en exile, alors que l’annulation de leurs condamnations a été évoquée dans l’accord du 31 décembre. Qu’en est-il réellement de la situation.

Alors que les discussions autour de l’arrangement particulier pourraient prendre fin ce lundi à Kinshasa sans consensus, d’autres dispositions de l’accord signé le 31 décembre dernier semblent toujours pas appliquées: le cas de mesures de décrispation. Si entre autres Roger Lumbala et Moni Della ont vu des poursuites contre eux cesser, les grandes figures réclamées par l’opposition restent toujours sous les griffe de la justice congolaise.  Moïse Katumbi, Jean-Claude Muyambo ou encore Eugène Diomi font toujours partie  les hors la loi.

A Kinshasa, le Ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre lundi que les opposants Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo font l’objet des procédures judiciaires qui ne sont pas arrivées à terme et ne peuvent encore bénéficier de ces mesures. Comme eux, Eugène Diomi Ndogala qui figure aussi dans la liste de 7 cas emblématiques transmis au gouvernement par le Rassemblement, ne peut pas bénéficier des mesures de décrispation, parce qu’il ne rentre pas en ligne de compte de toutes ces mesures prises, selon le ministre.

« Katumbi sera arrêté s’il ose retourné en RDC »

M. Thambwe a indiqué par ailleurs que 3000 prisonniers ont déjà été libérés. Et cela, à l’initiative du président de la Joseph Kabila, à la suite des discussions secrètes entre la MP et l’UDPS en Europe, l’année dernière. Son homologue de la communication et des médias, Lambert  Mende Omalanga a rassuré que les mesures de décrispation sont une réalité dans son secteur, tout en restant ferme sur la non applicabilité de ces mesures notamment pour le cas de l’opposant Moïse Katumbi.

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L’opposant, qui pourtant avait annoncé pouvoir rentrer au pays avec la dépouille d’Etienne Tshisekedi sera arrêté s’il ose retourné en République Démocratique du Congo, avait averti Mende, qui indique que la réouverture de médias de l’opposition s’exécute. « Hormis deux cas d’établissement audiovisuel dans le Katanga et un cas au Nord Kivu, qui ont des dossiers judiciaires, toutes les entreprises audiovisuelles qui avaient fait l’objet des mesures conservatoires ont été recouvertes« , a-t-il déclaré.

Alors que ces mesures devraient être mises totalement en œuvre pour baliser la signature du texte final des arrangements particuliers, toujours attendue ce lundi soir, la conférence épiscopale nationale du Congo, Cenco a précisé que la commission mis au pied pour statuer sur le cas Moïse Katumbi présentera son rapport pour élucider la situation qui entoure cet image emblématique, dont le cas aux côtés de ceux de Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo semblent hypothétiques.

1 comments
  1. mais je comprent pas l’opposition sorganise vous est aplique l’article 64 il faut faire des sacrifice il faut brise la baririere confrote cette PPRD , les peuple est fatigue de ce gents dela MP ,mobilise les peuple une fois pour tout soulevement populaire il faut chase tout les kabiliste , arrete le, tue le, comme mende il faut le pendre en publique, ceca le vrais solution avec la regime des criminels,,,,kosilana na bango mbala moko

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