Pendant que plusieurs personnalités dirigeant la commission électorale nationale indépendante, CENI, rejettent les sanctions des États-Unis d’Amérique à leur encontre, l’ambassade des États-Unis en République démocratique du Congo souligne que ces sanctions s’inscrivent dans l’agenda du président Congolais, Félix Tshisekedi, qui s’est déclaré prêt à mettre fin à la corruption.
« Cette décision reflète l’engagement du Département d’État à travailler avec le nouveau gouvernement de la RDC afin de concrétiser son engagement déclaré à mettre fin à la corruption et à renforcer la démocratie et la responsabilité » a tweeté l’ambassade des États-Unis.
De son côté, Mike Hammer, nouvel ambassadeur des USA en RDC souligne que ces sanctions n’affectent ni le nouveau régime moins encore le peuple congolais.
« Le département d’État souligne que les actions annoncées aujourd’hui sont spécifiques à certains responsables et ne concernent ni le peuple congolais ni le gouvernement nouvellement élu » précise-t-il dans un tweet.
Plusieurs internautes congolais se sont interrogés suite à cette mise au point de l’ambassade américaine. En bas de la publication sur le compte officiel Twitter de la représentation américaine à Kinshasa, des congolais parle d’une hypocrisie politique. « Comment travailler avec un président proclamé par une entité que vous sanctionnez pour n’avoir pas bien accompli l’organisation des élections » écrivent des internautes furieux.