Emmanuel Ramazani Shaday et 13 personnalités du pouvoir de nouveau sanctionnés par l’Union Européenne

Candidat de la plateforme au pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary se retrouve à la treizième position de la liste de renouvellement de sanctions de l’Union Européenne contre quatorze personnalités du pouvoir en République Démocratique du Congo.

Le 10 décembre 2018, le conseil de l’Union Européenne a prolongé les mesures restrictives actuellement en place contre la République démocratique du Congo jusqu’au 12 décembre 2019 annonce un communiqué de cette organisation.

« Ces sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de visa pour l’Union européenne visant 14 personnes. Elles ont été adoptées le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 en réponse aux entraves au processus électoral en RDC et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées » explique le document consulté par POLITICO.CD.

Figurant à la treizième position de cette liste de renouvellement de sanctions envoyée à POLITICO.CD par Virginie Battu-Henriksson, attaché de presse au département des affaires étrangères de l’Union Européenne, les sanctions contre Emmanuel Ramazani Shadary ont été reconduites suite à son role joué en tant que vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur et de la sécurité jusqu’en février 2018.

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« Emmanuel Ramazani Shadari était officiellement responsable de la police et des services de sécurité et de la coordination du travail des gouverneurs de province. À ce titre, il était responsable des arrestations de militants et de membres de l’opposition, ainsi que du recours disproportionné à la force, telles que la répression violente contre des membres du mouvement Bundu Dia Kongo (BDK) dans le Kongo Central, la répression à Kinshasa. en janvier-février 2017 et le recours disproportionné à la force et à la répression violente dans les provinces du Kasaï » écrit la description à coté de son nom sur la liste reçue par POLITICO.CD.

« En cette qualité, Ramazani Shadari a donc participé à la planification, à la direction ou à la commission d’actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC » conclut l’encadré.

Dans ses conclusions de décembre 2017, le conseil a appelé l’ensemble des acteurs congolais, et en premier lieu les autorités et les institutions congolaises, à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Dans sa décision, compte tenu des élections à venir, le conseil réaffirme l’importance de la tenue d’élections crédibles et ouvertes à tous dans le respect de l’aspiration du peuple congolais à élire ses représentants lit-on.

« Le conseil réexaminera à nouveau les mesures restrictives compte tenu des élections en RDC et se tient prêt à les adapter en conséquence » écrit le document.

Fiston Mahamba (@FMLarousse)

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