L’organisation invite le gouvernement de la RDC à ouvrir l’espace civique par la levée de l’interdiction de manifestations publiques, la libération des opposants politiques et mettre fin à la répression contre les défenseurs des droits de l’homme.
« En amont de l’élection du 23 décembre 2018, il est crucial et urgent que les autorités congolaises respectent le droit de tous les citoyens de participer au processus électoral sans craindre d’être tués, arrêtés ou persécutés en raison de leurs opinions », a noté Jean -Morbert Senga, chercheur sur la RDC à Amnesty international.
L’association invite la police et les forces de défense et de sécurité à se montrer impartiales et à respecter strictement les normes internationales de maintien de l’ordre.
» L’armée et la Garde présidentielle ne doivent pas s’immiscer dans la gestion des rassemblements publics durant cette période électorale », martèle Amnesty international qui demande à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) de s’acquitter de son mandat de protéger les civils.
Par ailleurs, les élections en RDC auraient dû avoir lieu en décembre 2016, à la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila, conformément à la constitution de la République. L’incapacité du gouvernement Congolais à organiser des élections a provoqué à travers le pays des manifestations qui ont été lourdement réprimées dans le sang, selon le rapport des ong des droits de l’homme.
Kerima