Le député de l'opposition Jean-Claude Vuemba appelle "le peuple congolais" à se lever pour "mettre fin", selon lui, à la dictature du président Kabila.
Le leader du Bureau politique du Rassemblement, Félix Tshisekedi a quitté le pays ce soir, à la veille de la marche qui doit se tenir demain dans la capitale congolaise.
Alors que les opposants congolais projettent de manifester lundi 10 avril contre le Pouvoir, la Police nationale congolaise dit ne pas être au courant d'une marche autorisée à cette date à Kinshasa.
Trois jours après la nomination de l'ancien Secrétaire général adjoint de l'UDPS, Bruno Tshibala, au poste de Premier Ministre, l'ex gouverneur du Katanga et cofondateur du Rassemblement, Moïse Katumbi, a réagi pour appeler les congolais à résister à la "dictature" de Joseph Kabila et à combattre pacifiquement le clan présidentiel qui veut s'éterniser au pouvoir.
Le Rassemblement appelle à une "grande mobilisation générale pacifique" pour demander l'application de l'accord signé le 31 décembre dernier, et dont le point de chute n'est autre que le bureau du président Joseph Kabila.
A l'issue du point de presse organisé par le Rassemblement, dimanche 9 avril à la veille de la marche pacifique, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire général de l'UDPS, appelle à une mobilisation générale.
Les réactions ne cessent de tomber depuis la nomination par ordonnance présidentielle de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre de la transition. La dernière en date est celle de la plate-forme G7, qui a fait défection au sein de la majorité présidentielle en 2015.
L'opposant congolais, candidat du G7 à la présidentielle, a appelé à "résister" contre le pouvoir après la nomination du Premier ministre Bruno Tshibala, qu'il dénonce.
Ange ou démon. Bruno Tshibala va bientôt rejoindre le rang de Mungul Diaka, celle de Matata Ponyo. De là-haut sur la colline, il pourrait ainsi contempler plus de 30 ans de lutte noble, monnayée semble-t-il, pour un peu de pouvoir. Itinéraire d'un Tshisekediste.