Pour Corneille Nangaa, les élections du 23 décembre marqueront la première passation pacifique du pouvoir dans l’histoire de la RDC

A 15 jours de la tenue des prochains scrutins électoraux, le président de la commission électorale nationale indépendante a tenue une séance d’échange et d’interviews durant deux jours avec les journalistes de la presse internationale, accrédités en RDC. Au cours de ces deux journées de travail, Corneille Nangaa a réitéré l’irréversibilité du processus électoral.

Expliquant que les résultats provisoires de la présidentielle seront disponibles deux jours après le vote, Corneille Nangaa a déclaré que les élections qui auront lieu le 23 décembre prochain seront le marquage de la première transition pacifique du pouvoir dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.

Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la République Démocratique du Congo, ancienne colonie belge, a été dirigé par quatre présidents, qui n’ont jamais assuré une transition pacifique du pouvoir au sommet de l’Etat.

Coup d’Etat, conquête du pouvoir par les armes, assassinat sont les modes qui ont caractérisé la succession au fauteuil présidentiel en RDC durant la cinquantaine d’années qui ont suivi l’indépendance de l’ancien Zaïre.

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Alors que le doute plane sur un probable report des élections qui devraient se tenir en 2016 selon la constitution congolaise, la centrale électorale continue à rassurer les acteurs politiques (concentrés actuellement sur leur campagne électorale) et les électeurs à participer massivement au vote du 23 décembre.

Corneille Nangaa a toutefois rappelé que les machines à voter, contestées par une partie de l’opposition et de la société civile, restent indispensables pour la tenue des scrutins aux dates fixées par le calendrier électoral.

« Avec les machines à voter, plus efficaces que les vieux bulletins de vote, chaque électeur pourra finir à voter pour le candidat de son choix en une minute et seuls les résultats de bulletins déposés dans l’urne seront considérés, pas ceux de la machine à voter » a-t-il conclu.

Fiston Mahamba (@FMLarousse)

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