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La grève des magistrats produit ses effets à Lubumbashi, pas d’audiences jusqu’à nouvel ordre

Le mouvement de grève des magistrats est observé à Lubumbashi depuis la fin de la semaine dernière. Les juges de la capitale cuprifère, emboîtent ainsi les pas à leurs collègues de Kinshasa qui ont décidé de cesser le travail sur ordre du Syndicat National des Magistrats Autonomes du Congo (Synamac). Les audiences sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

En effet, les magistrats réclament la bonne répartition de leur budget et l’application du nouveau barème salarial.

À Lubumbashi, le mouvement de grève enclenché dans la magistrature produit déjà ses effets. Ce 6 août 2019, les audiences programmées ce jour ont été renvoyées.
C’est le cas au tribunal de travail où rien n’a pas été au rendez-vous ce mardi.

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“J’étais à l’audience de ce mardi matin. Mais malheureusement, les causes ont été renvoyées par manque des magistrats ” a indiqué à politico.cd, Maître Hubert Kalukanda, avocat près la cour d’appel de Lubumbashi.

“En principe, les audiences commencent à 9h00′, et aussitôt arrivés, nous avons constaté aucune présence des juges et même l’officier du ministère public.  Après 30 minutes d’attente, un de nos aînés dans la profession, nous a informé qu’il y’a ordonnance de renvoi des causes inscrites au rôle pour la date du 27 août 2019 ” a-t-il renchéri.

Dans une ordonnance de renvoi contre-signé, le Président du Tribunal de travail de Lubumbashi, Jean Claude Kayombo Kyungu assisté de monsieur Souris Museka Kamwe, Greffier prêt de cette juridiction, seuls présents, ont ordonné d’office le renvoi des affaires, de l’audience de mardi 06 août 2019, à l’audience de vacation du 27 août 2019.

“L’audience publique de ce mardi 06 août 2019 ne s’est pas tenue à la suite de l’absence du ministère public. Ainsi le Tribunal ne peut tenir cette audience et doit devoir renvoyer les causes inscrites au rôle de ce mardi à l’audience de vacation du 27 août 2019 ” peut-on lire.

Pour Maître Hubert Kalukanda, c’est incompréhensible, que les revendications des magistrats n’aient de suite, 48 heures après la rencontre entre le syndicat des magistrats et les émissaires du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

Adrien Ambanengo | Politico.cd

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