Candidat 1er vice-Président du Sénat, Evariste Boshab appelle à « l’équilibre et non l’équilibrisme, face a la défense de l’intérêt général »

Deux ans et demi après son départ du gouvernement, Evariste Boshab est apparu cette semaine sous la lumière. L’homme, combatif et tranchant, veut aujourd’hui « servir » les Sénateurs congolais. Il brigue la première vice-présidence du Bureau du Sénat, dans une élection déjà mythique, qui se tient le 27 juillet 2019.

Veste sombre, chemise d’une blancheur éclatante, coupée d’une cravate et d’un mouchoir de poche Bleu du roi, Évariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge longe la petite allée vers le pupitre du Sénat où il doit tenir un des discours de sa vie. Devant une salle remplie comme un oeuf, l’ancien Speaker congolais appelle à l’équilibre.

« Honorables Sénateurs et très chers collègues. Nous nous présentons, par devant cette auguste chambre pour solliciter votre confiance, afin qu’ensemble nous puissions maintenir la tradition et le prestige de cette chambre, consistant a chercher, en toute circonstance, l’équilibre et non l’équilibrisme, face a la défense de l’intérêt général« , lance-t-il en introduction de son discours.

Issu pourtant de la coalition largement majoritaire du Front Commun pour le Congo (FCC), Evariste Boshab appelle tous les sénateurs à la « confiance ». « Sans votre confiance, rien ne peut se faire dans cette chambre des sages. La confiance est le dépassement de nos intérêts personnels pour assigner à notre action quotidienne le coefficient du sens de notre mandat qui n’est pas impératif. Représentants nos provinces, notre mandat est cependant national, c’est cette jonction sinon ce dépassement qui fait la beauté du mandat de Sénateur« , dit-il.

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Lui qui connaît bien le poste, Professeur de droit Constitutionnel, mais surtout pour avoir notamment rédigé le Règlement d’Ordre Intérieur de cette chambre, il affirme sans détour ne pas disposé de programme. « Avons-nous un programme précis à vous proposer ? Point du tout, parce qu’il s’agit d’une couvre collective, d’un travail de groupe qui nécessite l’apport de chacun de vous. Cependant, quelques idées peuvent être avancées la rétrocession due aux provinces la création de nouvelles villes, l’incidence du pouvoir couturier sur le fonctionnement des provinces, les nouvelles unités dans non payées dans les administrations de l’Etat, particulièrement (…)« 

L’élection se tiendra le samedi 27 juillet. Boshab doit notamment faire face à Samy Badibanga, ancien Premier ministre congolais qui a quitté la Primature en 2017, lançant derrière lui un scandale autour de véhicules de fonction.


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