L’opposition quitte l’Assemblée nationale et pose 3 conditions

A la suite les de l’appel lancé par la coalition Lamuka, les députés de l’opposition ont suspendu leur participation à l’Assemblée pour manifester leur désaccord face aux arrêts de la cour constitutionnelle invalidant nombre d’entre eux au profit de membres de la majorité FCC.

La suspension avait été annoncée depuis mardi 11 juin a été constatée vendredi alors qu’intervient, ce samedi, la clôture de la session ordinaire de mars.

Pour ce, ces députés ont posé 3 conditions pour leur futur retour au parlement.

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Ils exigent avant tout que la cour corrige ses arrêts iniques en validant les députés de l’opposition.
Selon eux, la cour doit cesser de subir des influences extérieures. En outre, elle doit se débarrasser des moutons noirs qui ont transformé cette juridiction en un centre de négoce.

« Il faut une commission d’enquête par le conseil superieur de la magistrature pour débusquer et sanctionner tous les moutons noirs qui broutent tranquillement à la cour constitutionnelle », a exigé Léon Mondole, député élu sur la liste Arc-en-ciel du Congo, regroupement membre de Lamuka.

Le FCC augmente ses élus à la Cour

L’opposition prévient qu’elle ne reviendra pas au parlement, même pour les prochaines sessions, tant qu’il n’y aura pas de « sérieux ni de considération » dans le chef de la Cour, à l’égard de l’opposition.

« Je n’ai pas vu un député FCC invalidé et remplacé par un candidat de l’opposition », dit encore Clément Muza Kayembe, 3ème élu en nombre des voix sur les 19 députés proclamés élus par la CENI dans le district de Tshangu (Kinshasa).

Objectif 2/3 du parlement

« Le FCC, qui avait 345 élus, en compte après les invalidations, 368. Soit largement les 2/3 des 500 députés nationaux nécessaires à une éventuelle révision de la constitution ou d’une destitution du chef de l’État », fait encore remarquer un autre député Lamuka.

Alors que la coalition CACH, qui n’a vu aucun de ses élus invalidés au détriment du FCC ne dit mot sur cette affaire, l’élu porte à son attention que ces invalidations pourrait « constituer un plan B du FCC contre le président Tshisekedi ».

Au regard de ce qui précède, les députés du FCC rencontrés aujourd’hui au parlement trouvent cette décision inopportune étant donné qu’avec ou sans les députés de l’opposition, le quorum est déjà atteint à l’hémicycle.

Un autre groupe des deputés de Lamuka trouve cette décision de boycotté les séances plénières par les députés de l’opposition doit être revue étant donné que dans un regime démocratique comme le notre l’opposition doit contribuer au débat démocratique pour l’essor de notre pays.

TBM

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