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Martin Fayulu en voie d’abandonner le combat pour la vérité des urnes pour se préparer aux élections de 2023

La dernière sortie médiatique de l’opposant Martin Fayulu, candidat malheureux aux élections présidentielles de décembre dernier a été révélatrice de l’évolution de la position du candidat de Lamuka par rapport à sa perception des résultats des élections ayant porté Félix Tshisekedi à la tête de la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo.

Malgré sa rage contre la communauté internationale et l’Union Africaine, qui ont entériné la victoire de Félix Tshisekedi, Martin Fayulu continue de démarcher les chancelleries occidentales et africaines rapporte le journal français Le Monde.

« Sa stratégie évolue peu à peu. Il ne se contente plus de réclamer l’improbable réorganisation des élections, de raviver la menace d’un soulèvement populaire, comme il l’a fait publiquement, » écrit le journal qui relai les propos de l’entretien qu’il a eu avec le président de l’Ecide dans son hôtel situé dans la commune de la Gombe.

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« Aux diplomates, il parle désormais aussi d’une autre « mission » : assainir le cadre électoral en proposant la création d’un « haut conseil national des réformes institutionnelles ». Et ce, en vue des prochaines élections, en 2023 » éclairci Le Monde qui s’interroge si l’opposant tiendra-t-il jusque-là en réussissant à endiguer le déclin de son influence sur le paysage politique, à commencer par son propre camp.

Le journal Le Monde indique que Martin Fayulu admet du bout des lèvres qu’il a rejoint le « club des déchus ». « Il y côtoie le Gabonais Jean Ping qui se prétend encore, lui aussi, « président élu » face à Ali Bongo, près de trois ans après le scrutin d’août 2016. Au Congo-Brazzaville, de l’autre côté du fleuve qu’il traversait discrètement en décembre 2018 pour consulter le président Denis Sassou-Nguesso dont il est proche, le leader de l’opposition croupit en prison ».

Martin Fayulu savoure sa liberté mais se cherche une destinée conclut ce média français.

Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD

2 comments
  1. La science sans conscience n’est que ruine de l’ame , c.a.d la science doit être soumise à la conscience pour éviter le débordement. Pensez vous que les autorités administratives de cour constitutionnelle ayant porté Tshisekedi au pouvoir ont agi par leurs propres consciences?
    Seule l’expression populaire peut légitimer un pouvoir dans un pays.
    Il faut arrêter d’appeler MR Fayulu candidat malheureux car il est représente la volonté du peuple congolais pris en otage par les oppresseurs.

  2. Oui, Martin Fayulu est un candidat malheureux. A la cour constitutionnelle, nous avons vécu le ridicule de Martin. Aucune preuve pour soutenir ses allégations. A lui seul, son cas a été présenté avec deux taux de réussite. A ce la , il faudra ajouter les 62 % de la Cenco. Donc Fayulu a gagné les élections avec trois taux à lui-seul. ça fait rire . La cenco avec ses projections statistiques: le résultat des élections ne se projecte pas . On demande à Fayulu d’expliquer comment il a gagné, Mr répond : demandez à RFi , patati patata. Mr n’a jamais gagné les élections. Il n’ y a que les esprits faibles qui croient aux chansons de Fayulu

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