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Katumbi attend toujours l’autorisation d’atterrir à Goma

L’opposant Moïse Katumbi n’a pas encore reçu d’autorisation pour atterrir à Goma, capitale du Nord-Kivu, où il a prévu un meeting ce dimanche, annoncent des sources proches de l’opposition.

Après son retour triomphal à Lubmbashi le 20 mai dernier, Moise Katumbi a décidé de se rendre à Goma, depuis l’Afrique du sud où il participait à la cérémonie de prestation de serment du président Cyril Ramaphosa. Cependant, alors qu’il est attendu dans la capitale du Nord-Kivu, ses proches annoncent que l’autorisation d’atterrissage ne leur a toujours pas été délivré.

« L’Aviation Civile n’a pas libéré l’autorisation de survol et d’atterrissage de l’avion du Président Moïse Katumbi. Il devait décoller de Johannesburg où il assistait à l’investiture du Président Cyril Ramaphosa pour se rendre à Goma ce dimanche matin. Nous sommes dans l’attente ! » explique notamment son bras droit Olivier Kamitatu sur Twitter.

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Le 4 mai dernier, dans une lettre adressée au Directeur congolais de l’aviation civile, le Conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de Sécurité conditionne les autorisations de suvol en RDC à son avis « obligatoire et préalable ». Les nouvelles dispositions concernent également les appareils de la mission onusienne au pays ou ceux de l’armée.

Les autorisations de survol en RDC ont souvent été au cour de batailles politiques entre le pouvoir et l’opposition congolaise. Durant la présidence de Joseph Kabila, plusieurs opposants ont vu leurs avions être interdits d’atterrir au pays.

Jusque 9h30 (heure de Kinshasa), aucune autorité congolaise n’était joignable pour expliquer cette situation.

2 comments
  1. Qu’on aime Mobutu ou qu’on ne l’aime pas, qu’importe ! Il faudrait néanmoins rappeler que sous la IIème République, les autorisations de survol ou d’atterrissage ne relevaient ni de l’AND, ni du SNIP, encore moins du CNS ou du Conseiller Spécial en matière Sécurité. Sauf en période de conflit.

  2. Faux. Une faible mobilisation à Goma et des poursuites des négociations en Afrique du Sud entre FCC-CACH-ENSEMBLE en sont les causes.

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