Imbroglio autour de la résidence GLM à Kinshasa

Félix Tshisekedi qui a prêté serment le jeudi dernier à Kinshasa, n’a pas de résidence officielle où loger. La résidence dite GLM où résidait Joseph Kabila étant un bien privé que l’ex-président aurait racheté aux héritiers de Groupe Litho Moboti (GLM), de la famille de l’ex-président Mobutu.

Cependant, pendant que le transfert du pouvoir se faisait la semaine dernier entre le président sortant et entrant, des documents documents qui refont surface sur la toile laissent place aux interrogations sur la résidence GLM, la résidence de Joseph Kabila.

Le plus récent document datant de juillet 2018 est destiné au directeur de cabinet de Joseph Kabila, Président de la république en cette période. Signé par le général François Olengha, le chef de la maison militaire, il transmet la requête de la famille Litho Moboti présentée comme propriétaire de la résidence. Ce dernier faisait ainsi suite à une autre correspondance, celle adressée par le ministre de la défense Crispin Atama ayant reconnu ne pas détenir des soubassements sur cette affaire.

« Monsieur Gbua Te Litho gérant statutaire de la société SGA SARL réclame le paiement des arriérés de loyer selon lui fixés à 35000$ par mois pour l’occupation de l’immeuble La raquette GLM » écrivait le général d’armée Olenga au au directeur de cabinet du président de la république.

Cependant, un autre document datant de mars 2014 signifiait sue l’immeuble était en vente. Sur celui-ci, signé cette fois là par le pasteur Théodore Mugalu et adressé toujours au directeur de cabinet du président, on peut lire par exemple « nous avons l’honneur de vous informer que le prix de vente du bâtiment GLM est fixé à 3 702 000$ conformément à la lettre… émanant du vendeur monsieur Gbua Te Litho« .

Propriétaire du Groupe Litho Moboti (GLM), Litho Moboti était un riche homme d’affaires et politicien congolais. Mort en 1982 il a laissé un géant empire immobilier. Selon plusieurs sources consultées par Politico.cd, plusieurs de ses bien qualifiés de mal acquis avaient été saisis par les autorités lors de l’entrée de l’AFDL en 1997.

 

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