Intervenant dans un média de l’ancienne puissance coloniale, le chef de la diplomatie belge Didier Reynders évoque « un cafouillage » concernant l’annonce des résultats des élections en République démocratique du Congo.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s’est de nouveau inquiété au sujet de la situation en RDC où les élections des élections tendues du 30 décembre dernier sont toujours attendus. « la démocratie, ce n’est pas seulement organiser des élections mais aussi annoncer les résultats », affirme M. Reynders, cité par le journal belge LE SOIR.
« Il y a déjà des sanctions en cours exercé par le comité international. Il y en aura d’autres en fonction de l’évolution de la situation », assure-t-il tout en indiquant que le Conseil de sécurité exerce actuellement une forte pression sur le pays.
En RDC, la Conférence nationale épiscopales nationale du Congo (CENCO) a annoncé durant la semaine dernière disposer du nom du vainqueur de ces élections en RDC, provoquant la colère du pouvoir, qui l’accuse de fomenter un soulèvement populaire. Presqu’au même moment, la Communauté internationale, notamment les Etats-Unis et même la France sont montés au créneau pour réclamer à la CENI la publication « des vrais résultats ».
Le pays est coupé du monde depuis le 1er décembre, les autorités ont coupé Internet et les SMS. Pour la société civile et l’opposition, cette situation profite au pouvoir pour « falsifier » les résultats. De son côté, le gouvernement affirme prendre ces mesures à titre sécuritaire.