Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, la Suisse, le Canada, la France, le Pays-bas, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suède et l’Union Européenne appelle le gouvernement congolais à ne pas bloquer l’accès à internet et aux médias.
La République démocratique du Congo est sous black-out total depuis peu avant-midi ce lundi, au lendemain des élections tendues au pays. Le gouvernement a décidé de couper unilatéralement les connexion internet, pénalisant des millions de personnes la veille même de la Saint Sylvestre.
« Nous demandons au gouvernement de ne pas bloquer les moyens de communication et notamment l’accès à internet, ainsi que les médias« , affirme le communiqué de ces pays consulté par POLITICO.CD.
Alors que les connexions internet sont coupées, le dépouillement est toujours en cours, loin cependant de toute observation indépendante. Plusieurs missions d’observation et la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) dénoncent cette situation susceptible, selon elles, d’occasionner la fraude.
« Nous soutenons l’appel au calme lancé par la CENCO et la SYMOCEL ainsi que leur demande d’un accès des observateurs aux centres de complication des résultats« , affirment les Etats-Unis, la Suisse, le Canada, la France, le Pays-bas, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suède et l’Union Européenne.