Sur fond de crise et dissensions, les opposants congolais ont trouvé un accord jeudi dernier à Johannesburg à l’issue des discussions organisée par l’ONG sud-africaine In transformation initiative (ITI), annonce un communiqué commun publié jeudi.
Expliquant cet accord à POLITICO.CD, Jean-Bertrand Ewanga affirme que le souci pour les opposants était de « consolider l’unité », tout en désignant, avant le 15 novembre, un candidat commun pour la Présidentielle, ainsi qu’un programme commun de gouvernement.
« Il faudra qu’on trouve une solution très rapidement pour que nous puissions jouer un rôle majeur et battre le candidat du FCC. Notre peuple qui a dit +ne nous trahissez pas+ et la communauté internationale qui attend de nous une opposition responsable, ne doivent pas être déçus« , explique le député Ewanga.
🔴#JOBOURG_25oct#COMMUNIQUÉ_FINAL
RENCONTRE OPPOSITION EN RSA :
👉Signature Accord Coalition pour les élections.
👉Réaffirmation du Non au Boycott.
👉Exigence Retrait MAV et Nettoyage Fichier électoral
👉Désignation #Candidat_commun : Prochain conclave au +tard 15 Novembre. pic.twitter.com/RqhCNzIezh— Michel Moto Muhima (@MichelMoto1) October 25, 2018
Cependant, alors qu’elle a signé cet accord, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) semble faire bande à part. Depuis la semaine dernière, le parti fondé par Etienne Tshisekedi, longtemps allié de Moïse Katumbi, a changé son fusil d’épaule en annonçant qu’il prendra part aux prochaines élections y compris avec la machine à voter. L’ancien gouverneur du Katanga, dont la candidature à la Présidentielle a été écartée en août dernier par le pouvoir, dénonce ces élections pour manque d’inclusivité.