La nouvelle rencontre des opposants congolais à Johannesburg a accouché d’un communiqué rejetant une fois de plus la machine à voter au coeur d’un bras de fer entre les anti-Kabila et la Commission électorale. « [Les opposants ont] exigé le retrait de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral et de la mis en coeur immédiate de la décrispation de l’espace politique« , note ce communiqué publié à l’issue de leur rencontre de deux jours en Afrique du Sud.
Pour autant l’UDPS, principal parti de l’opposition qui a signé ce communiqué, a créé la surprise la semaine dernière en affirmant qu’il prendra finalement part aux prochaines élections « avec ou sans » cette machine à voter, se désolidarisant de la position des autres coalitions de l’opposition.
Le parti fondé par Étienne Tshisekedi qui n’a pas expliqué ce changement, a refusé de prendre part à la marche organisée ce vendredi à Kinshasa pour réclamer le retrait de ces machines à voter. « Nous n’allons pas participer à une marche à laquelle nous n’avons pas été associés », a déclaré son porte-parole, Paul Tshimbulu.
Par ailleurs, l’opposition appelle à « l’implication de la Communauté internationale pour la bonne organisation des élections conformément à la Résolution 2409 du Conseil de Sécurité des Nations Unies« .