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João Lourenço à propos de la RDC: « il vaut toujours mieux prévenir que guérir »

L’Angola continuera à faire tout son possible pour aider les autorités et le peuple congolais démocratique à vivre en harmonie, dans un environnement unique qui peut assurer le développement de la RDC, affirme son président, João Lourenço durant sa visite lundi en Belgique. 

Arrivé en Belgique ce matin, le président angolais João Lourenço s’est une fois de plus confié sur la situation en République démocratique du Congo.  « La RDC a plus de 2500 kilomètres de frontière avec l’Angola. Seulement pour cette raison, il est dans l’intérêt de l’Angola qu’il y ait une stabilité dans ce pays voisin« , a-t-il souligné lors d’une interview accordée récemment à la chaîne de télévision Euronews.

Comme lors de son passage à Paris, le président angolais appelle une fois de plus au respect de l’accord signé le 31 décembre 2016 en RDC, et qui exige au président Kabila de quitter le pouvoir à l’issue des élections où il ne doit pas se présenter. « Tout ce qu’on veut, c’est que cet accord soit respecté, car le non-respect du même peut conduire à des bouleversements politiques et sociaux sur le territoire de la RDC, qui ne sera pas agréable pour les Congolais et les pays voisins« , explique le président Lourenço

« Cette préoccupation ne concerne pas seulement l’Angola mais, en général, de tous les autres pays voisins. Nous sommes neuf, en tout, qui partageons des frontières avec la RDC, et nous suivons de près l’évolution de la situation« , a-t-il précisé.

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Interrogé sur ce qu’il faut faire, si cet accord échoue, le président a déclaré : « nous sommes neuf pays autour (de la RDC), ce n’est pas seulement l’Angola qui souffrirait. C’est ce que nous voulons éviter, donc il vaut toujours mieux prévenir que guérir et nous travaillons dans ce sens, nous parlons régulièrement, avec une certaine régularité, au président Joseph Kabila« .

« Nous sommes disponibles pour continuer à le conseiller, c’est tout, ce ne sont que des conseils, et il est libre d’accepter ou de refuser nos conseils », a déclaré l’homme d’Etat angolais, ajoutant : « si nous disons que nous voulons la stabilité, alors tout que nous ferons sera dans l’intérêt de la stabilité, pour tous. « 

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