Des « négociations » entre les responsables de forces de sécurité et ceux du Rassemblement n’ont pas abouti. La police, comme promis, a escorté le leader de la principale coalition de l’opposition en RDC jusqu’au domicile de l’opposant Gabriel Kyungu, affirme Augustin Kabuya, porte-parole de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
« Ils ont déployé des camions à eau, des militaires et ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser nos militants. Où allons-nous avec ce pouvoir si un responsable politique n’a pas le droit de voyager à l’intérieur du pays », s’intorroge-t-il, joint au téléphone par POLITICO.CD.
Vers 11H00, plusieurs dizaines de militants d’opposition qui convergeaient vers l’aéroport de Lubumbashi ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. Deux d’entre eux ont été arrêtés par des policiers anti-émeutes déployés dans la ville tôt le matin, a constaté un correspondant de l’AFP.
Lubumbashi : la police et l'armée se déploient sur la route de l'aéroport réprimant tous le monde @moise_katumbi @OlivierKamitatu pic.twitter.com/GVQ35Cw0T1
— KATANGA NEWSROOM (@KATANGANEWSROOM) October 23, 2017
« L’ordre a été donné par la mairie de Lubumbashi de disperser tout attroupement de plus de cinq personnes« , a déclaré à l’AFP le général Paulin Kyungu, chef de la police de la province du Haut-Katanga.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a appelé les autorités à libérer immédiatement des militants d’opposition (28 selon la police et 48 selon leur parti) arrêtés la veille alors qu’ils participaient à une réunion privée au siège local du parti historique d’opposition l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Cher général, un Ordre mal donné ne s’exécute pas car nous sommes dans un Régime d’information auprès du Gouverneur de Province et non d’autorisation.