Deux rencontres, comme toutes les autres, ont fait parler d’elles au pays. Le président Joseph Kabila et son équipe d’un côté, le prince jordanien Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein, ensuite la Procureure Générale de la Cour Pénale Internationale (CPI) Fatou Bensouda de l’autre. Rien ne sera dit, du moins officiellement. Du côté du pouvoir, on la place aussitôt dans la longue lignée de rencontres à succès opérées par le président congolais durant son déjour Newyorkais.
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New York, jeudi 22 sept. 2017: Le Président #JosephKabila a reçu en audience Mme Fatou Bensouda, Procureure Générale de la #CPI pic.twitter.com/AxSolXidiy— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) September 22, 2017
En réalité, rapportent des sources concordantes, M. Ra’ad Zeid Al-Hussein et Mme Bensouda sont allés discuter « préalablement » d’un rapport aussi accablant qu’inquiétant sur la situation des droits de l’homme en République démocratique. Ainsi, le mardi à Genève, dans la capitale de la Suisse, des signaux plus que contraires ont fait surface.
Kate Gilmore, vice-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, qui présidait cette rencontre, a eu des mots durs contre les autorités de Kinshasa. « Depuis décembre dernier, bien que la MONUSCO ait partagé avec les autorités les détails sur la géolocalisation de 87 fosses communes, personne n’a jusqu’à présent été tenu responsable« , s’alarme-t-elle.
Pourtant, ajoute-t-elle, il est « évident que la violence dans les Kasaï n’est pas l’acte d’éléments aléatoires, voyous ou indisciplinés – mais plus vraisemblablement susceptible d’être le résultat d’ordres – délibérément planifiés et exécutés. Les auteurs, y compris ceux qui ont donné l’ordre de tuer, doivent être traduits en justice. »
Du côté de la CPI, on s’inquiète tout autant de la situation notamment dans cette région du Kasaï. Pour Patrick Tshibuyi, officier de communication au bureau de la CPI à Kinshasa, joint au téléphone par Politico.cd, les discussions entre la Procureure Bensouda et le président Kabila ont tourné « autour de la coopération entre la République démocratique du Congo et la Cour pénale internationale, la nécessité de lutter contre l’impunité pour les crimes relevant de la compétence de la CPI« .
De son côté, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la mission onusienne en RDC (Monusco) Maman Sidikou n’a pas eu de mots tendre envers les autorités congolaises. Pour lui, « l’impunité chronique ne fait qu’encourager la violence »en République démocratique du Congo.
« Des mesures fortes seront requises de la part du gouvernement afin de traduire en justice les éléments des groupes armés, de la police nationale et des FARDC impliqués dans des violations des droits de l’homme, y compris ceux ayant des responsabilités à tous les niveaux de la chaîne de commandement », dit-il.
Alors que le gouvernement annonce l’arrivée en octobre prochain d’une équipe d’experts des Nations unies pour enquêter notamment sur les assassinats de ses agents dans le Kasaï, la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo, où des manifestations et de morts ont encore eu lieu toute cette semaine, demeure un véritable talon d’Achille pour le régime congolais. L’ONU et les organisations tant nationales qu’internationales ne lâchent pas non plus la prise.
rien de nouveau ni de promettant
Ce mec Tshibuyi semble parler avec sa bouche trop pleine de miettes qu’il ramasse a Kingagati, si pas des « enveloppes » qu’il empoche. Il est le seul a ignorer ce Rapport accablant de Geneve sur les commanditaires de massacres et fosses communes au Kasaie te atravers la RDC. Nous allons aider ce Tshibuyi: Priere de t’informer sur un certain Kalev Mutond et les Bana Mura, ces voyous-mercenaires a la solde de Kabila.
Bref, malgre les magouilles de la jouffue pretendue-Procureuse de la CPI (dont le mari est copain de Dan Gertler – Suivez mon regard….), Kabila et ses bandits n’echapperont pas au chatiement ultime inclu partage de cellules a la Haye avec Laurent Gbagbo.
Même histoire. Ça fatigue n’est-ce pas ?