Dans cette longue interview, qui sera intégralement diffusée mardi, le député du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), revient sans langue de bois sur la crise politique en République démocratique du Congo. « Le peuple ne devrait pas grogner pour obtenir ce qui lui revient de droit« , lance le jeune député, qui affirme croire que seules les élections sont une solution à la crise politique actuelle.
« Le peuple congolais est un peuple profondément pacifique. Si vous regardez le Lac Kivu, j’espère que vous l’avez visité, il est beau, calme, mais c’est un lac qui a coulé des embarcations. Le peuple congolais est comme ce lac. Déjà excédé par la misère, déjà fatigué par la situation de plus en plus critique et difficile… je ne pense pas, je ne pense pas que si le peuple ne revendique pas autant qu’il devrait le faire, soit un signe de naïveté« , met-t-il en garde.
« Il faut faire très attention. Je crois que vraiment de ce point de vue, je tiens à être catégorique. Puisque le pouvoir lui revient. Kinshasa est une ville de 12 millions d’habitants, et si vous déversez [dans la rue] ne fut ce que 1%, soit 120.000 personnes, je crois que rien ne lui résistera« , insiste-t-il.
Le député congolais, met également en garde « ceux qui pensent recourir au schéma de la rue », car, affirme-t-il, ils risquent de déchanter: « puisque ce sont ceux qui seront les plus forts qui auront les armes qui récupéreront et post-poseront les élections aux calendes grecques. »
Le président du Réseau des jeunes parlementaires congolais, une association qui regroupe des sénateurs et députés congolais de moins de 40 ans, affirme qu’il faut veiller à ne pas retomber dans à l’époque des pillages, faisant référence aux années Mobutu.
« La situation de misère est déjà grande, il faut éviter que l’histoire ne se répète, comme elle a tendance à se répéter. Il faut éviter des pillages qui auront pour effet de détruire le peu qui nous reste. Il ne faut pas créer des extrapolations à partir de l’attitude du peuple. Il attend les élections« , clame-t-il.
Alors que le délai fixé dans l’accord du 31 décembre exige la tenue des élections avant la fin de l’année en cours, Patrick Muyaya pense qu’il faut, avant tout, veiller à organiser « des bonnes élections »: « Le peuple attend des bonnes élections. Il ne suffit pas de le faire. J’ai été électeur, j’ai été candidat, j’ai vu les bonnes et les mauvaises élections« , dit-il.
4 commentaires
Voila un mec bavardant pour ne rien dire finalement. Pas etonnant car ce mec vient de la bande (des faux Lumumbistes) PALU ayant ausii main-mise sur la kleptocratie au pouvoir dont il profite.
Bref, Muyaya ne dit pas le contraire de ce que dit l’escroc au sommet qui – illegitime, hors Mandat et roulant tous dans la farine -pretend preparer des « bonnes elections » sans en fixer la date, et qui ensuite se hate de preciser qu’il « n’a rien promis »..!
aventurier
Jamais une dictature n’a été défaite par le dialogue. Avoir peur qu’en investissant la rue , l’armée va tuer c’est faire le jeu de Kabila qui fait assassiner le congolais chaque jour à travers la famine, la paupérisation, la corruption, les massacres comme ceux actuellement au Kasai. Il faut un prix à payer pour se libérer de la dictature.
La vérité est j ai rien compris de cce que Patrick Muyaya attend de la population pour ce qui lui revient de droit, c est pas un secret que leur regroupement politique la Mp n envisage pas les les bonnes ou mauvaise élections et cmt le peuple auront c qui lui revient de droit s il ne réclame pas peur de perdre presque rien que nous avons alors qu eux s enrichissent a grâce a ct situation? Muyaya tu as raté une bonne occasion de se taire!