Application de l’accord du 31 décembre: Joseph Kabila consulte les parties prenantes

Le président Joseph Kabila a annoncé, via le compte twitter de la présidence, qu’il va recevoir en audience ce lundi 4 avril les groupes de la classe politique et sociale.
Photo d'archives.

Une consultation de 2 jours qui prendra fin demain mardi 5 avril ayant pour objectif d’écouter le points de vue des uns et des autres avant de s’adresser à la nation par l’intermédiaire des députés et sénateurs réunis en congrès tel qu’annoncer dans son récent communiqué, après avoir reçu les évêques catholiques de la CENCO qui venaient lui rendre complet de la mission de médiation leur confiée. Cette mission avait accouché d’un échec en sa phase définitive de la signature finale des arrangements particuliers.

Selon le chef de l’Etat, ces discussions avec les classes politiques et asociales visent à « baliser la voie à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 ».

Le même message précise que ces rencontres ont lieu à la suite du « rapport final des négociations politiques du centre interdiocésain fait par les évêques de la CENCO au chef de l’Etat » le 28 mars dernier et avant l’adresse de Joseph Kabila devant le Parlement réuni en congrès.

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Après avoir reçu les évêques catholiques qui ont mis fin à leur mission de bons offices dans les discussions politiques pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre, le président Kabila avait fait savoir qu’il s’adresserait à la nation dans un discours devant le Parlement.

Deux points sont à la base des divergences entre la Majorité présidentielle, le Front pour le respect de la constitution et le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement à savoir : le mode de désignation du Premier ministre de la transition et le candidat digne devant succéder à feu Étienne Tshisekedi au poste du président du conseil nationaliste de suivi de l’accord.

Mais selon l’accord conclu en décembre 2016 entre les parties prenantes aux pourparlers autour des évêques catholiques médiateurs des négociations, ces postes doivent revenir au Rassemblement de l’opposition, principale coalition qui regroupe les principaux partis politiques de l’opposition.

1 comments
  1. Selon l’accord, ces 2 postes doivent revenir au Rassemblement mais les personnes extérieures à cette coalition postulent à ces postes au motif qu’ils sont plus compétents et neutres. Choisir entre le texte et les intentions.

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