Etienne Tshisekedi : Le texte intégral du discours

Etienne Tshisekedi a tenu ce dimanche 31 juillet 2016 son premier discours à Kinshasa depuis 2011. Il a parlé pendant une vingtaine de minutes devant plusieurs milliers de personnes.

Le texte du discours.

TEXTE TSHITSHI

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TEXTE TSHITSHI2

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  1. LONGTEMPS RÉSIGNÉS, LES VRAIS KABILISTES SONNENT LA RÉVOLTE

    La date du 29 juillet 2016 restera historique dans la vie politique de Joseph Kabila. Un évènement d’une grande symbolique vient de se dérouler au mythique stade Tata Raphaël de Kinshasa, ville réputée à tort ou à raison fief de l’opposition.

    Historique, parce que le rassemblement des militants de la Majorité présidentielle s’est apparenté à la révolte d’une frange des congolais aux responsabilités et leurs militants qui, affrontés au diktat et au terrorisme d’une opposition messianique, se résignaient au silence.

    Pour rappel, ce stade compte 60.000 places assises selon les normes FIFA. Lors des grands derbys sportifs, comme le classico V.Club-DCMP, ses gradins y reçoivent jusqu’à 80.000 spectateurs. Mais, le 29 juillet 2016, les militants et sympathisants de la Majorité soutenant Joseph KABILA n’étaient pas que dans les gradins. La pelouse synthétique du stade a été envahie sur toute sa superficie, la zone neutre comprise.

    Et ce n’est pas tout. La plus part des agences de presse sérieuses ont rapporté la présence des militants dans les alentours immédiats du stade et dans les quartiers bouillants des environs. Ce qui a fait dire à l’agence Reuter que cette manifestation a connu près de 300.000 participants.

    Motivés par le bilan politique et économique de Joseph Kabila Kabange par rapport au désastre légué par le régime Mobutu, la masse silencieuse soutenant les actions et la politique de Joseph Kabila Kabange ont finalement décidé de briser les chaînes de la patience, afin d’afficher ouvertement leur soutien à son action qui a subi, sans discontinuer, une diabolisation à outrance injustifiée, de la part de l’Opposition.

    Vendredi 29 juillet 2016 donc, les admirateurs de Joseph Kabila ont fait le carton plein de l’arène qui a vu se dérouler le Combat du siècle (Rumble in the Jungle). Le mythe de Kinshasa, traditionnel fief et forteresse de l’Opposition, est tombé. Les Kabilistes ont pris d’assaut par millier ce stade, envahissant jusqu’à l’aire de jeu, en guise d’expression de leur ras-le-bol. Aujourd’hui, les actions du gouvernement sont concrètes et les Kabilistes n’ont plus à en rougir.

    Déjà début juin, nombre d’entre les taxi-motos, communément appelés ‘‘wewa’’, à Kinshasa, ont accepté gracieusement casques et chasubles distribuées par le ministère de la Jeunesse, Sports et Loisirs et ne se sont pas gênés d’arborer l’effigie du Chef de l’État qui a pensé ainsi les équiper contre les accidents de circulation.

    Même si, affirment les mauvaises langues, c’était par nécessité, les analystes s’accordent cependant à dire qu’au moins une bonne moitié d’entre ces ‘‘wewa’’ étaient des sympathisants de Joseph Kabila. Malgré les menaces, ils ont choisi la sécurité et refusé de renier leur mentor.

    C’est dire que le temps des reniements est révolu. Leur silence couvrait le temps réservé au travail. Aujourd’hui, pour ne pas subir et laisser transpirer la mauvaise foi des prophètes de malheur, ils prennent part au débat à visage découvert, défendant le bilan de leur gouvernement et les avancées enregistrées sous l’impulsion de Joseph Kabila.

    Les Congolais, bénéficiaires de la Révolution de la Modernité, vision du Chef de l’Etat pour l’émergence de la Rdc d’ici 2030, sont sortis de leur réserve. Les prochains jours se révèlent très décisifs pour la bataille des urnes qui pointe à l’horizon.

    Les Kabilistes se sont départis de leur peur, et investissent désormais le terrain du débat politique, avec l’argumentaire d’un bilan qui n’est plus mitigé et qu’on peut désormais défendre sans honte.

    Reste que le discours des leaders de la MP doit suivre. A commencer par rassurer les congolais que Joseph Kabila n’a pas volé sa victoire aux élections présidentielles de 2011, en dépit des difficultés qu’a connu ce scrutin.
    Et, en cela les congolais doivent se rassurer que la démocratie congolaise est vivante, d’autant plus que les institutions établies fonctionnent normalement.

    La démocratie ce n’est pas seulement les élections présidentielles. Elle est vivante en commençant à la base, comme dans les vielles traditions démocratiques, là où les congolais choisissent ceux qui résolvent au quotidien leur problèmes de proximité.

    Ensuite, dire aux congolais que le développement de notre pays se fera par le travail, dans la paix, le respect des institutions démocratiques et non par des miracles. Il n’y aura pas un prophète sur terre pour travailler à la place des congolais.

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