USA : « Le gouvernement ne peut appeler au dialogue et emprisonner en même temps les opposants »

Dans un communiqué publié ce samedi 21 mai 2016 à Kinshasa, l’ambassade des USA dit être préoccupée par la multiplication des cas d’harcèlement et de détention d’opposants et leaders de la société civile. Les USA rappellent que des sanctions américaines consécutives à la répression en RDC sont toujours étudiées.


Les États-Unis sont préoccupés par la multiplication des intimidations et des cas de harcèlement et de détention de membres de l’opposition et de leaders de la société civile à travers la RDC. Un gouvernement ne peut appeler au dialogue entre les parties prenantes tout en harcelant, arrêtant et emprisonnant simultanément les personnes appelées à y participer.
Les États-Unis appellent à la cessation de la violence et à la participation de toutes les parties au dialogue crédible. Le gouvernement de la RDC a l’obligation positive de protéger tous les droits de l’homme des citoyens de participer à la conduite des affaires publiques et d’exercer leurs droits de s’exprimer librement et de se rassembler pacifiquement. Les États-Unis étudient la possibilité d’appliquer des sanctions en réponse à ce schéma croissant de répression en RDC.

Ce communiqué intervient au moment où Darryl Lewis, l’américain présenté comme mercenaire au service de Moise Katumbi, est toujours en détention à Kinshasa.

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