Une nouvelle enquête épidémiologique publiée dans le rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité (MMWR) du centre pour le contrôle et la prévention des maladies, CDC, a révélé que des milliers de personnes en Afrique – en particulier en Ouganda, en Tanzanie et en République démocratique du Congo – pourraient être intoxiquées par le cyanure en mangeant du manioc sauvage mal traité.
Ce rapport reçu par POLITICO.CD note que l’ampleur du problème est inconnue, car les épidémies d’intoxication aiguë au cyanure associées au manioc sont rarement étudiées.
« Ces résultats sont disponibles dans le rapport MMWR de cette semaine, Éclosion d’empoisonnement au cyanure due à la consommation de farine de manioc – District de Kasese, Ouganda, septembre 2017 » note la note parvenue à POLITICO.CD.
CDC-trained disease detectives find that thousands in sub-Saharan Africa, particularly Uganda, Tanzania, and the Democratic Republic of the Congo, may suffer or die from acute cassava-associated cyanide poisoning, but it’s rarely reported: https://t.co/8HO0EBxzT9 pic.twitter.com/4LxjNl8rim
— Rebecca Martin, PhD (@DrMartinCDC) 4 avril 2019
Le manioc, principale source alimentaire de plus de 600 millions d’habitants des régions tropicales, contient des toxines d’origine végétale appelées glucosides cyanogènes.
« Si le manioc sauvage n’est pas traité de manière adéquate pour réduire les toxines avant d’être consommé, un empoisonnement au cyanure peut survenir » écrit le centre pour le contrôle et la prévention des maladies.
« Suivre les méthodes établies de traitement du manioc, le rendant sûr à manger, est essentiel pour enrayer les épidémies d’empoisonnement alimentaire au manioc » suggère ce rapport.