La RDC a pris part, du 07 au 08 février, au forum d’investissement du secteur privé dans le corridor de Lobito tenu à Lusaka, capitale de la Zambie. Cette rencontre organisée par les gouvernements américain et zambien a connu la participation des opérateurs miniers de la région, des entreprises intéressées par l’agrobusiness, des opérateurs des énergies renouvelables, du secteur de logistique ainsi que divers bailleurs dont la Banque africaine de développement (BAD).
En réunion hebdomadaire du gouvernement, le ministre des Transports, Marc Ekila qui a représenté la RDC à ces assises a fait rapport de sa participation.
Dans son exposé axé sur le thème « Corridor de Lobito, quel défi de pour la RDC et le secteur privé », Kinshasa a plaidé pour le financement des projets de chemins de fer représentant aussi un intérêt pour le pays.
Le compte rendu de cette 124e réunion du Conseil des ministres rapporte que ce plaidoyer a retenu l’attention de la société financière africaine.
« Représentant le gouvernement à ces assises, le ministre des Transports a plaidé en faveur du financement de projet de chemins de fer où les intérêts de la République démocratique du Congo sont concernés. C’est le cas entre autres de la section Kitega, Bujumbura-Uvira-Kindu, soit à peu près 875 km, entre le Burundi et notre pays et du tronçon Banana, Matadi, la voie des Uele,fleuve. Ce plaidoyer a retenu l’attention de la société financière », peut-on lire dans ce document.
Pour la RDC, l’Angola et la Zambie, trois pays concernés directement par le corridor de Lobito, ce projet n’est pas qu’une route en chemin de fer. Il se veut un véritable cadre de diversification de leurs économies.
Selon cette tripartite, cette diversification de l’économie passe inévitablement par le développement de la fibre optique, des infrastructures routières, de l’énergie verte, de l’économie numérique, du tourisme, de la technologie, de l’exploitation des minerais critiques dans l’économie mondiale ainsi que la création d’emplois.
En perspective de la relance de ce projet, il y a eu le 04 juillet 2023, la signature du contrat de transfert de concession à un consortium réunissant le négociant Trafigura (49,5 %), le constructeur Mota-Engil (49,5 %) et l’opérateur ferroviaire Vecturis (1 %).
En sus, un protocole d’accord a été signé en octobre 2023 entre la Banque africaine de développement (BAD) et Africa Finance Corporation (AFC), les USA et l’UE pour le développement de ce projet.
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