RDC : ouverture ce vendredi de la dernière session parlementaire de 2023

La troisième législature est dans sa dernière ligne droite en République Démocratique du Congo. Ce vendredi 15 septembre, l’Assemblée nationale ouvre sa dernière session ordinaire essentiellement budgétaire de l’année 2023 qui va marquer la fin de la troisième législature.

Pour ce faire, le Rapporteur de cette Chambre Basse du Parlement, Lembi Libula convie les élus du peuple de prendre part, ce vendredi à partir de 12h30 dans la salle des Congrès, à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre.

Encore faut-il le rappeler, les présidents de deux Chambres du Parlement, Mboso et Bahati s’étaient rencontrés, le mercredi 9 août, en vue de faire l’inventaire à mi-parcours des vacances parlementaires et aux préparatifs de cette dernière session parlementaire de leur mandature à l’Assemblée nationale et au Sénat.

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Pour cette dernière session, le speaker du Sénat avait fait savoir qu’il sera question de passer en revue toutes les questions en suspens pour se rattraper car, disait-il, ils sont engagés à ne pas laisser des arriérés législatifs.

« Concernant les lois, il y en a plusieurs qui sont en attente, notamment la loi sur l’agriculture. C’est une loi très importante parce que beaucoup d’investisseurs attendent et veulent investir chez nous, mais il faut faire sauter le verrou concernant l’actionnariat. Les autres questions pourront passer beaucoup plus facilement. C’est pour cette raison que je dis que nous sommes en train de faire une sorte d’inventaire de tous les textes qui sont encore en souffrance. En tout cas, ça sera une session sans repos et vous pouvez être sûr qu’à la fin de la législature, nous nous engageons à ne pas laisser des arriérés », avait-il dit.

S’agissant de la question de l’Est du pays, le Président du Sénat avait laissé entendre que cette situation les tient à cœur parce qu’ils veulent une paix durable pour que le peuple congolais se remette au travail pour que finalement, ils offrent une meilleure condition de vie à la population congolaise.

Évoquant le processus électoral, Modeste Bahati avait invité tous ceux qui voudraient compétir à se mettre en ordre car, affirmait-il, les élections auront bel et bien lieu et ils se préparent en tant que membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation d’arrache-pied sur cette question électorale.

Comme à l’accoutumée, le gouvernement de la République à travers le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde va aussi déposer, le même jour de l’ouverture de la session de septembre, le projet de loi de finances pour l’exercice budgétaire 2024 chiffré à la hauteur de 40.464 milliards de FC (16,6 milliards USD au taux de 2400 FC le dollar), soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de 2023 qui était chiffré à 32.457 milliards de FC.

Ce projet de loi a été adopté par le gouvernement lors de la cent-dixième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 25 août dernier.

Il contient un accroissement de 55,6% des crédits alloués aux investissements et une amélioration de 49,6% par rapport au budget général de 2023 qui était à 35,8%.

Aussi, il renforce des parts des crédits alloués aux secteurs de défense et sécurité et l’inscription d’un compte d’affectation spéciale dénommé: «Fonds de soutien et de développement des FARDC».

Ce projet de loi de finances 2024 prend également en compte des revendications sociales des bancs syndicaux notamment la mise en œuvre progressive de la couverture santé universelle. Sans oublier, la poursuite du processus électoral et l’inscription d’un fonds de réparation de victimes sexuelles ainsi que la poursuite de la politique de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire.

Christian Okende

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