Le mouvement citoyen, la Lutte pour le Changement ( Lucha) a dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD ce vendredi 7 octobre, condamné l’arrestation de ses huit militants parmi lesquels une femme allaitante et un jeune vivant avec handicap.
Ce mouvement citoyen fustige le fait que ses membres soient arrêtés alors qu’ils manifestaient contre l’inaction des autorités militaires dans la mise en place des actions contre les terroristes du M23 qui occupent le territoire de Bunagana.
« Leur crime, c’est d’avoir manifesté contre l’inaction des autorités militaires dans la mise en œuvre des opérations contre le mouvement rebelle du M23 ; qui occupe des villages congolais y compris le poste frontalier de Bunagana depuis près de quatre mois maintenant », indique le communiqué.
Dans le même communiqué, ce groupe de pression déplore l’interdiction des manifestations citoyennes par l’administrateur du territoire de Rustshuru car, dit-il, « cela ressemble à une décision de deux poids deux mesures étant donné que d’autres activités sont organisées dans le territoire de Rutshuru sans aucune répression ».
Eu égard à ce qui précède, la Lucha « condamne fermement l’arrestation arbitraire, la détention illégale et les tortures intenses dont sont victimes ses 8 camarades ».
Aussi, ce mouvement citoyen appelle à leur libération immédiate et sans condition ainsi qu’à la fin des restrictions de l’espace civique.
Qui plus est, la Lucha invite les autorités à lever l’état de siège qui a montré ses limites, réitère l’appel au départ de la Monusco en raison de son échec lamentable dans la mission de maintien de la paix en RDC depuis plus de 20 ans maintenant, et annonce la poursuite des actions citoyennes pacifiques pour porter ses revendications pour le rétablissement effectif de la paix et la sécurité en RDC.
