Marie Ntumba Nzeza prend part à la réunion préparatoire au 33ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA

Depuis jeudi dernier, la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, sejourne à Addis Abeba en Ethiopie, à côté de ses homologues africains.

Elle participe à la réunion préparatoire au 33ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), qui se tiendra du 9 au 10 février 2020, rapporte une dépêche de l’ACP parvenue à Politico.cd.

Le thème choisi cette année est «Faire taire les armes en 2020», pour créer des conditions propices au développement de l’Afrique». La réunion préparatoire regroupe les ministres des Affaires étrangères des 55 pays membres de l’organisation de l’Unité africaine (UA).

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Plusieurs rencontres avec des personnalités africaines en vue sont aussi prévues dans l’agenda de la ministre d’Etat, Marie Tumba Nzeza.

La conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, selon la cellule de communication du ministère des Affaires étrangères, sera marquée par la présence du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, 2ème vice-président de l’UA, attendu dans les prochaines heures à Addis-Abeba. Ce sommet est placé sous le signe de fin des conflits armés et diminuer les effets néfastes des conflits armés et des groupes armés.

A l’ouverture de la réunion préparatoire, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a rappelé une liste de conflits armés à savoir : «Le conflit en Libye, les menaces jihadistes shebabs en Somalie, et au Mozambique, dans la région du Sahel et dans le pourtour du bassin du lac Tchad, la montée du populisme marquée par les replis nationalistes et ethno-identitaires, l’extrémisme et le radicalisme, pour ne citer que ceux-là».

Moussa Faki Mahamat a souligné quelques avancées enregistrées. «Nous n’avons presque plus de conflit inter-États sur le continent.» Il a noté que désormais, la principale menace, c’est le défi du terrorisme et qu’il faut trouver d’autres moyens, «construire la paix autrement, en mettant en œuvre des solutions innovantes qui relativisent la solution militaire et le tout dans la solidarité».

Il a indiqué qu’il faut plus d’engagement des États sur la question sécuritaire. «Au Sahel, ce n’est plus un conflit, c’est une guerre et des pays sont menacés d’effondrement» et, selon lui, les autres Etats du continent ont un rôle à jouer. «Il faut qu’il y ait plus de solidarité», a-t-il insisté, avant d’ajouter que seul le Rwanda a versé un million de dollars pour le G5 Sahel et qu’aucune des grandes nations militaires du continent ne participe encore, sur le terrain, à l’effort de guerre. «C’est bien que l’Afrique prenne toute sa place, joue tout son rôle dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ce qui se joue au Sahel n’est pas l’affaire du seul Sahel, c’est l’affaire de l’Afrique toute entière», a-t-il renchéri.

Cette session de Chefs d’Etat, selon la commission de l’Union Africaine, procède de la volonté des dirigeants de mettre en place des mécanismes de contrôle pouvant stopper la circulation des armes qui nourrissent les foyers de tension en Afrique.

Thierry Mfundu

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