Nord-Kivu: les mouvements citoyens en sit-in pour dire non à la sécurisation numérique parcellaire

Quelques jeunes des mouvements se sont donnés rendez-vous ce jeudi 19 décembre au marché à Lanine avec comme point de chute un sit in au Gouvernorat du Nord-Kivu à Goma.

Le but de cet sit-in est de dénoncer ce qu’ils qualifient d’escroquerie par la société Télé Conseil Congo(TCC) qui s’occupe de numérisation et sécurisation parcellaire.

Pour ces militants, il y a à boire et à manger dans cette opération. « C’est une façon pour certaines personnes de s’enrichir au dos de la population, » ont-ils regretté.

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La société Télé Conseil Congo(TCC), le gouverneur et le service de cadastre sont pointés du doigt dans cette opération que les mouvements citoyens qualifient d’enrichissement personnel.

« Nous fustigeons l’escroquerie dans la numérisation et la sécurisation des parcelles en ville de Goma par la société Télé Conseil Congo. Cette opération ne sert à rien et nous voulons que le gouverneur mette fin à ça car il ne doit pas accompagner les gens qui rançonnent des citoyens. Nous ne pouvons pas accepter que certains gens s’enrichissent au dos de la population congolaise. S’il ne le fait pas, nous conclurons qu’il a aussi une retro commission dans la sécurisation cette histoire. C’est pourquoi nous manifestons en ces jours contre le Gouverneur et la fin de cette opération», a déclaré l’un des manifestants.

Et d’ajouter: « Comment une opération qui coûte 150 USD dans la commune de Karisimbi pendant que dans la commune de Goma, il faut débourser 250 USD, ce n’est pas normal.« 

Pour un autre manifestant, « la sécurisation et la numérisation parcellaire signifie qu’il n’y aura plus la superposition des titres.
Malheureusement sur terrain, il s’observe cette superposition et cette dernière génère des conflits fonciers récurrents dans cette ville touristique.
« 

Depuis plus de trois heures, ces manifestants se tiennent devant le gouvernorat et ne sont pas encore reçus par le gouverneur de province ou ses collaborateurs.

Ils ont juré qu’ils ne vont pas rentrer chez eux jusqu’à ce qu’ils seront reçus et obtiendront des assurances claires des autorités compétentes à propos de leur revendication.

Thierry Mfundu

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