Martin Fayulu dénonce « une main noire » dans les récentes violences en Ituri

Depuis le mois de mai dernier, une centaine de personnes ont été tuées dans des attaques menées par des miliciens non encore identifiés indiquent les sources de la société civile et des organisations non gouvernementales.

L’armée Congolaise a imputé ces violences à un chef rebelle nommé Ngudjolo, sans assez de détails sur son profil.

L’opposant Martin Fayulu a dans un tweet publié ce samedi sonné une alarme face à ces violences qui ont causé des milliers de déplacés des territoires de Djugu et Mahagi vers les milieux qu’ils trouvent sécurisés.

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« Je dénonce les tueries qui se commettent en Ituri (Mahagi, Irumu, Djugu et ailleurs). Une main noire opère en Ituri pour affaiblir nos communautés et ainsi opérer en toute quiétude. Je félicite mes compatriotes qui ont observé 3 jours de ville morte en guise de protestation » a écrit le président du parti politique Engagement Citoyen pour le Développement.

À POLITICO.CD, la religieuse Angèle Gapio Assinoro, assistante de la coordination des urgences à Caritas Development (une structure de l’église Catholique) a indiqué que les personnes déplacées vivent dans une précarité car aucune prise en charge n’a été amorcée.

« Les organisations humanitaires n’ont pas encore lancé les activités d’assistance aux déplacés. Elles s’en donnent d’abord à l’identification de ces personnes afin de pouvoir intervenir en apportant une réponse aux besoins prioritaires » a-t-elle expliqué.

Quant au bilan officiel de ces violences, aucune donnée n’a été publié par le gouvernement congolais ou le gouvernement provincial de l’Ituri. Dans un communiqué publié cette semaine, le gouvernorat de la province de l’Ituri appelait à une mise en place d’une commission d’enquête afin de statuer sur ces violences et définir les voies et moyens d’endiguer la crise y relative.

Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD

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