Haut-Katanga: « la lutte contre l’insécurité passerait par l’organisation des états généraux de la sécurité » propose l’ACIDH

La province du Haut-Katanga en général et la ville de Lubumbashi en particulier, fait face à un regain d’insécurité en cette période. La population est souvent victime d’un bandistisme urbain qui ne dit pas son mot. Des vols accompagnés de violes sont dénoncés. Des bandits armés portant parfois l’uniforme de la police et de l’armée opèrent sans être inquiétés.

Ainsi, pour faire face à cette situation, l’Action contre l’impunité pour les Droits Humains (ACIDH), a adressé une lettre ouverte au gouverneur Jacques Kyabula Katwe.

L’ACIDH qui est une organisation des droits de l’homme basée à Lubumbashi, recommande au nouveau gouverneur du Haut-katanga, d » organiser les états généraux sur la sécurité ». 

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Dans sa correspondance de deux pages, dont une copie a été réservée à politico.cd, l’ACIDH salue  » les mesures prises par le conseil supérieur de la défense, pour répondre à la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Lubumbashi et ses environs » .

Cette ong de défense des droits de l’homme apprécie le geste du gouverneur qui a remis récemment 15 jeeps à la police nationale congolaise commissariat du Haut-Katanga en vue de faciliter sa mobilité. Toutefois, elle fait remarquer que les véhicules ne peuvent endiguer à eux seuls l’insécurité.

L’ACDH estime que ,  » les mesures prises par le conseil supérieur, d’une manière générale, s’attaquent aux conséquences du phénomène, bandits armés, plutôt qu’à ses racines »

Dans la perspective d’une paix durable, l’Action contre l’impunité pour les Droits Humains, invite l’autorité provinciale à initier les états généraux de la sécurité, en vue de faire un diagnostic sans complaisance de la situation. Aussi, il y sera question de prendre d’autres mesures idoines susceptibles de rétablir une sécurité durable.

Selon l’ong, ces travaux sur les états généraux de la sécurité auront le mérite de rassembler autour d’une table: la police, les forces armées, les autorités politico-administratives, ainsi que les délégués de la société civile.

Adrien Ambanengo | Politico.cd

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