Débat sur les ordonnances de Tshisekdi : l’UDPS s’attaque à Mabunda

L’UDPS s’en est violemment prise au speaker de l’Assemblée nationale. Il lui est reproché d’avoir autorisé une motion incidentielle contre les nominations du chef de l’État au sein du SNCC et de la GECAMINES.

Au cours d’une réunion extraordinaire de l’Exécutif du parti présidentiel de l’Union pour la démocratie et le progrès social, élargie aux présidents des ligues des femmes et des hommes, aux présidents des fédérations de Kinshasa et d’ailleurs présents dans la capitale afin de se pencher sur la situation créée par les députés nationaux membres du Front commun pour le Congo (FCC).

C’était lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale du vendredi 7 juin à travers une motion dite incidentielle du député national Mondole relative aux deux ordonnances prises par le Président de la République, Félix-Antoine TshisekediTshilombo.

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Après analyse minutieuse de la question ce dimanche 09 juin 2019, l’UDPS/Tshisekedi a reagi comme suit :
« La motion soulevée par le député national Mondole est une véritable œuvre diabolique conçue par la machine de l’ancien régime qui rêve et multiplie des stratégies visant à anéantir l’élan de changement intervenu au pays et porté par l’UDPS Tshisekedi et son autorité morale, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le bien-être du peuple congolais. »

Cette motion initiée dans la nuit de jeudi 6 juin 2019 par les ténors du FCC, soutient l’Udps, viole à plusieurs égards et à dessein, les dispositions de la Constitution congolaise et celle du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

En effet rappelle le parti cher à Félix Antoine Tshisekedi, il ressort de la lecture combinée des articles 77 et 91 de la Constitution, que seul le Gouvernement est politiquement responsable devant l’Assemblée nationale. En conséquence, soutient-il, les actes administratifs du Président de la République en l’espèce les ordonnances signées par lui échappent au contrôle du Parlement et ne peuvent donner lieu aux débats à l’Assemblée nationale comme en a été le cas le 7 juin dernier au mépris total des dispositions de l’article 23 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Pour l’Udps, à travers les propos désobligeants tenus à l’endroit du chef de l’Etat, la motion de ce député national FCC sous-traité, semblait n’avoir eu pour but que de manipuler l’opinion nationale contre la personne du Président de la République.

« Ce qui justifie l’attitude de Jeannine Mabunda, présidente du Bureau de l’Assemblée nationale, membre du FCC, qui a laissé les députés tenir des propos outrageants à l’endroit du Président de la République sans pouvoir les rappeler à l’ordre ou interrompre le débat » a laissé entendre le lecteur dudit communiqué le Secrétaire et Chef du Département de la Communication Simon Adrien Kalenga.

Par ses attitudes et ses propos, « la présidente du Bureau de l’Assemblée nationale, l’honorable Jeanine Mabunda, juriste de formation, élue députée nationale en 2011, et ministre honoraire censée avoir une expérience avertie en politique, a fait preuve de complicité en permettant, pour des raisons d’intérêts partisans, d’ouvrir le débat sur une matière qui n’est nullement de la compétence de l’Assemblée nationale jusqu’à aller proposer que le ministre en charge du Portefeuille puisse surseoir à l’exécution des actes qu’elle a déjà qualifiés d’irréguliers »a fustigé le parti présidentiel.

L’UDPS/Tshisekedi rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale, que dans une récente interview accordée à RFI, répondant à la question du journaliste, Jeannine Mabunda, élue présidente du Bureau de l’Assemblée nationale, a tenu des propos annonçant la gestion conflictuelle par elle, du quinquennat du Président Félix-Antoine Tshisekedi, en affirmant que par un exercice de contrôle démocratique, celui-ci pourrait être mis en accusation devant les instances judiciaires compétentes.

Au regard de ce qui précède, vue l’évolution de la situation politique caractérisée d’après ce parti par le blocage érigé par le FCC, l’UDPS/Tshisekedi dénonce et proteste contre les cabales et la politique de la terre brulée montées par cette plateforme politique contre la personne du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Thsilombo, Magistrat suprême et Chef de l’Etat.

Par ce genre de motion à objet immoral et anticonstitutionnel, l’UDPS/Tshisekedi fait observer au FCC que la situation créée et laissée par eux est catastrophique pour l’ensemble du pays.

A cet égard, indique l’Udps, ils doivent en toute humilité et honnêteté, tenir compte de l’acte d’engagement signé par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la réconciliation nationale en demandant constamment au peuple congolais de faire preuve de pardon malgré le passé du front commun pour le Congo.

L’UDPS/Tshisekedi demande à ses combattantes et combattants ainsi qu’à l’ensemble du peuple congolais d’accompagner Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux lourdes missions de bâtir un Congo nouveau.

TBM

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