A l’Université de Lubumbashi, la grève déclenchée depuis le 15 mai 2019 par l’Association du Corps Académique et Scientifique (ACASUL) est partiellement suivie. Dans certaines facultés et écoles de cette alma mater, les cours se donnent alors que dans d’autres les enseignants ne se présentent pas.
Ce mouvement lancé pour réclamer le paiement de cinq mois d’arriérés de prime institutionnelle, ne semble pas faire l’unanimité. Pour le Secrétaire Général de l’ACASUL contacté par Politico.cd, il est impossible d’imposer à tous les professeurs d’observer une grève. Le Professeur Jean-Claude Moke regrette qu’une minorité se soit désolidarisée de la majorité pour l’intérêt personnel.
Avec l’organisation prochaine des défenses pour les étudiants des promotions terminales, le Secrétaire Général de l’intersyndical de l’UNILU s’interroge comment cela sera possible si les revendications ne sont pas satisfaites.
Selon le Professeur Jean-Claude Moke, » les enseignants n’attendent que la concrétisation des promesses élastiques faites par le gouvernement central et provincial pour l’effectivité de la paie « . Il prévient que, si rien n’est fait le plutôt, cela risquera d’handicaper le parachèvement harmonieux de l’année académique en cours.
Adrien Ambanengo| Politico.cd