Entre le 5 et le 7 mai 2019, une équipe composée d’OCHA, du Centre de Promotion Socio-Sanitaire et de l’Association des paysans, éleveurs, tanneurs et maraîchers du Congo (APETAMACO) a effectué une mission d’évaluation multisectorielle dans la zone de santé de Kayna.
Le résultat de la mission indique la présence d’environ 43 000 nouveaux déplacés en familles d’accueil dans les agglomérations de Bulotwa, Bunyangingi, Kanyabayonga, Kayna, Kirumba et Mighobwe (au sud du territoire de Lubero) indique la note d’informations humanitaires envoyée par OCHA a POLITICO.CD.
«Les déplacés sont arrivés dans cette zone entre janvier et mars 2019 en raison des affrontements entre les militaires congolais et des individus armés sur les axes Luofu-Miriki-Kimaka et Luofu-Pitakongo-Mbwanvinywa. Ils présentent d’importantes vulnérabilités en protection, moyens de subsistance, biens non alimentaires, éducation et d’accès à l’eau potable » lit-on dans ce document.
Par ailleurs, la société civile et les autorités administratives locales rapportent 7500 nouveaux déplacés à Vayana, une localité située dans la zone de santé de Kyondo, au sud-est du territoire de Beni poursuit la même source.
« Ces nouveaux ménages déplacés seraient arrivés dans cette contrée entre janvier et avril 2019. Parmi les raisons de leur départ, les atrocités commises par des individus armés dans les villages situés sur l’axe Oicha-Eringeti, au nord du territoire de Beni.
Ces déplacés (24% de la population locale estimée à 31 000 habitants), hébergés en familles d’accueil, exercent une pression sur la population locale et connaitraient d’importantes vulnérabilités en protection, moyens de subsistance, biens non alimentaires, eau potable, santé et éducation » écrit le document partagé par OCHA.
Fiston Mahamba (@FMLarousse) /POLITICO.CD