Dans un communiqué conjoint daté du 28 mai 2019, plusieurs organisations de promotion et défense de droits de l’homme exigent l’interpellation par le procureur près la cour d’appel du Lualaba, du député Donat Tshimboj. Elles reprochent à ce parlementaire l’incitation à la haine tribale, violence communautaire et menaces de mort, à l’endroit de l’opposant congolais Moïse Katumbi.
Plusieurs organisations non gouvernementale s de la RDC demandent à la justice de se saisir de l’affaire et que le député provincial Donat Tshimboj réponde de ses propos.
En effet, c’est dans une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux, que l’on voit l’incriminé qui laisse entendre en substance que, Moïse Katumbi est déclaré « persona non grata au Lualaba », et que selon la même personne « s’il ne veut pas mourir, qu’il n’ose pas mettre ses pieds à Kolwezi. » Et d’ajouter: « S’il osait venir, le sang coulerait à coup sûr ».
Le député Donat Tshimboj, reprocherait à l’opposant Moïse Katumbi d’avoir tenu, pour rappel lors de son entretien avec la presse locale, à son retour d’exil, des propos critiques à l’endroit du gouverneur Richard Muyej, de « n’avoir pas transformé la province du Lualaba en une Suisse » comme il l’avait prétendu.
Les signataires de ce communiqué conjoint, regrettent le comportement de certains compatriotes qui « s’illustrent par des propos haineux et d’incitation à la haine tribale et des violences, au moment où les autorités nationales ne ménagent aucun effort pour décrisper la situation politique.
En fin, ces organisations des droits humains, invitent l’Assemblée provinciale du Lualaba et le gouvernement provincial, de se désolidariser publiquement du député Donat Tshimboj.
Adrien Ambanengo | Politico.cd
Une bonne initiative qui pourtant n’aboutura pas car au congo, nous n’avons pas encore une justice pour TOUS.