L’OMS et l’INRB confirment l’efficacité des vaccins contre la maladie à virus Ebola

L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont publié les résultats préliminaires d’une étude sur l’efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV-GP pour contrôler l’épidémie d’Ebola, qui sévit depuis le mois d’août 2018 en province du Nord-Kivu et de l’Ituri dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo et celle déclarée éradiquée dans l’ex province de l’Equateur.

L’objectif de l’étude publiée ce samedi « était de mieux comprendre si le vaccin était efficace et contribuait à prévenir le nombre de cas lorsqu’il est utilisé dans le cadre de la stratégie de vaccination en ceinture » écrit le bulletin journalier du ministère de la santé publique de ce samedi.

« Une analyse plus détaillée est en cours de préparation et sera publiée dans un journal scientifique » écrit le document consulté par POLITICO.CD.

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« Les chercheurs ont analysé les données des personnes vaccinées entre le 1er mai 2018 et le 25 mars 2019. D’après les données collectées, l’efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV-GP est estimée à 97,5%. Ces premiers résultats confirment les observations précédentes sur la très grande efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV-GP contre Ebola pour contrôler la propagation de l’épidémie. »

La stratégie de la vaccination en ceinture a démontré son efficacité en raison de la protection rapide des personnes vaccinées après une injection unique et le taux élevé de couverture atteint dans les différentes ceintures de vaccination (91%) peut-on lire dans le bulletin.

« Sur un échantillon de plus de 90.000 personnes vaccinées contre Ebola, 71 ont développé la maladie. Sur ces 71 personnes, 15 personnes ont développé la maladie plus de 10 jours après la vaccination, parmi lesquelles 7 étaient des agents de santé » précise le communiqué.

« Dans ce premier groupe, aucune personne n’est décédée d’Ebola. Les 56 autres personnes ont développé les premiers symptômes moins de 10 jours après avoir été vaccinées, c’est-à-dire avant qu’ils aient pu développer leur immunité » poursuit la note.

« Il est estimé que le vaccin met 10 jours avant d’offrir une protection immunitaire maximale. Dans ce second groupe, 9 personnes sont décédées. Ceci indique que le vaccin a permis de réduire le taux de mortalité global parmi les personnes vaccinées qui ont développé la maladie » conclut le ministère de la santé.

Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD

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