Distribué aux médias internationaux ce lundi, le décret indique que cette classification fait suite à l’intégration de ces minerais dans les outils de nouvelles technologies de l’information et de communication, les énergies renouvelables et le domaine militaire.
Le Premier ministre Bruno Tshibala et Martin Kabwelulu, ministre de mines précisent par ce décret que les mesures portant sur les conditions d’accès, de recherche, d’exploitation et de commercialisation de ces substances seront prises par une réglementation particulière prise par arrêté des ministres de mines et de finances.
Pour l’organisation Resource Matters (cherchant à atténuer le paradoxe des ressources naturelles, à savoir la pauvreté généralisée dans les pays riches en ressources en recherchant ses causes profondes et en préconisant une meilleure gouvernance des ressources), cette mesure va impacter tant les géants miniers que le trésor public de la RDC.
« Des impacts sont attendus sur KCC, Mutanda, TFM, Ruashi, Chemaf, CDM et… le trésor public du pays » a écrit l’organisation dans un tweet.