Ce que va faire la coalition de Martin Fayulu si les machines à voter sont maintenues

La coalition LAMUKA n’attend pas participer à la prochaine Présidentielle avec la machine à voter. Si le retrait de ces machines sont peu plausibles, Jean-Bertrand Ewanga, Rapporteur Général de cette coalition explique ce que vont faire les opposants qui soutiennent Martin Fayulu dans ce cas.

Plus que quelques jours pour la tenue des élections prévues le 23 décembre en République démocratique du Congo. Désigné candidat commun de l’opposition, Martin Fayulu compte bien prendre part à cette Présidentielle, malgré les retraits de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.

Cependant, un sujet reste à l’ordre du jour: dans leur communiqué annonçant la désignation de Fayulu, la coalition LAMUKA — qui est désormais composée d’Adolphe Muzito, Freddy Matungulu, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Martin Fayulu —  a réitéré son refus de la machine à voter et du fichier électoral, supposé contenir 10 millions d’électeurs fictifs sur le 45 millions.

« Notre position est claire. La machine est une intrusion illégale. Et elle même est aussi illégale. Pourquoi cautionner cette irrégularité de Monsieur Kabila qui cherche à conserver le pouvoir? Notre position continue et la pression va encore augmenter avec la campagne électorale. Nous restons fermes et sereins que nous aurons un bon résultat« , explique le député Jean-Bertrand Ewanga, au nom de la coalition LAMUKA.

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Proche de Moïse Katumbi, également porte-parole de la coalition ENSEMBLE, le député congolais explique que les opposants congolais ne refusent pas de prendre part à des élections. « Nous ne refusons pas d’aller aux élections. Il n’y a pas contradiction dans ce que nous disons. Nous savons que nous devons aller aux élections, mais pas une parodie d’élections« , dit-il;

« On ne pas organiser les élections dans ce pays sans nous. La CENI veut nous amener les désordres dans ce pays, la guerre. Des gens vont mourrir parce qu’ils ont contesté la machine. Ca va tomber sur la tête de ceux qui dirigent la CENI. Ce peuple est grand, il ne faut pas qu’on le manipule comme des jouets« , insiste-t-il dans cette interview dimanche à POLITICO.CD.

Que ferait LAMUKA si les machines ne sont pas retirées le 23 décembre prochain. A ce sujet, le Rapporteur général de cette coalition évoque l’article 64 de la Constitution. « Cela nous oblige à faire recours à l’article 64 (de la Constitution. Même si certains considèrent que nous rêvons, mais du 15 au 20 janvier 2015, le peuple était toujours passif; mais quand il s’est levé, ils n’ont pas pu modifier la constitution« , dit-il.

Ecoutez le député Jean-Bertrand Ewanga au téléphone avec Litsani Choukran. 

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