Dans un document publié et dont POLITICO.CD a consulté une copie, Journaliste en danger s’indigne contre la montée de la répression contre la presse, surtout lors des manifestations publiques. « Où allons nous cette année ? » s’interroge cette organisation de promotion de la liberté de la presse et de protection de journalistes.
« Six mois après la publication de son dernier rapport 2017 documentant 121 divers cas d’atteintes à la liberté de la presse, JED a recensé, depuis le début de cette année 2018, au moins 44 diverses attaques contre les journalistes et les médias » indique la note.
« Ces violations se répartissent de la manière suivante : 17 journalistes interpellés ou incarcérés ; 15 journalistes agressés ou menacés pour des raisons professionnelles ;12 cas de censure ou entrave à la libre circulation de l’information » écrit JED.
Revenant sur la coupure d’Internet qui a entravé le travail de journalistes, l’organisation rappelle qu’en date du samedi 30 décembre 2017, les services internet et Sms ont été interrompus par les autorités congolaises et n’ont été rétablis que le 1er janvier 2018 dans la soirée. Ces services ont été également bloqués le dimanche 21 janvier à minuit pour être rétabli trois jours après, et le 25 février 2018 de 9 heures à 21 heures.
« Les coupures d’Internet ont perturbé non seulement la libre circulation de l’information, mais ont créé aussi un voile qui a fait échapper au regard extérieur les violations des droits de l’homme commises par les forces de l’ordre déployées pour réprimer les manifestants » dénonce JED.