Selon ces associations congolaises de défense des droits de l’homme, la commission présidée par la ministre Marie-Ange Mushobekwa n’a pas appliqué les recommandations qui consistaient à la levée de l’interdiction des réunions et des manifestations à quelques mois des échéances électorales, la prise en charge médicale des blessées et aussi à la libération des manifestants arrêtés les 31 décembre et 21 janvier.
Georges Kapiamba, président de l’association congolaise pour l’accès à la justice(Acaj), a fait savoir qu’ils ont déjà écrit à la ministre des Droits humains avec copie au Président de la République et demande la convocation d’une réunion spéciale d’évaluation pour la prise des mesures concrètes permettant la mise en oeuvre des recommandations du rapport pour le mardi 17 avril 2018.
14 morts, tel est le bilan de la répression des marches catholiques contre le pouvoir des 31 décembre et du 21 janvier selon la publication du 11 mars dernier de cette commission et 2 morts selon les autorités congolaises.