Dimanche, à l’appel du Comité laïc de coordination (CLC), de nombreux Congolais sont descendus dans les rues pour la troisième fois en deux mois, pour réclamer le départ du président Joseph Kabila. Ils ont été réprimés par les forces de l’ordre. Ces « marches pacifiques » des catholiques avaient été interdites à Kinshasa, samedi 24 février.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Lala Zerougui, explique ce communiqué, regrette qu’au moins deux personnes aient été tuées aujourd’hui, une à Kinshasa et une à Mbandaka, lors des marches appelées par le Comité laic de coordination « en dépit de consignes qui auraient été données aux forces de sécurité de faire preuve de la plus grande retenue dans la gestion des manifestations.«
« Les équipes d’observation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ont également rapporté 47 blessés et plus de 100 arrestations sur l’ensemble du territoire », ajoute le même communiqué
La police s’était donné pour objectif de faire « zéro mort »lors de cette troisième marche. Les deux précédentes, les 31 décembre et 21 janvier, avaient fait une quinzaine de morts selon l’Eglise, deux d’après les autorités.