Pour André-Alain Atundu, porte-parole de la coalition des partis au pouvoir, les propos du pasteur congolais sont « excessifs » et « non fondés. »
« Ce sont des propos excessifs, je dirais même presque non fondés, et que la réalité de vie nationale contredit absolument. Un non-Etat, dans un non Etat, il n’y pas autant de représentation diplomatique », dit-il sur les ondes de la radio TOP CONGO.
« L’ONU, poursuit-il, serait venue pour rétablir un semblant d’ordre… je crois que la République démocratique du Congo est un Etat qui a ses problèmes, qui les assume et qui cherche le moyen d’y mettre fin ».
Alors que l’Eglise catholique, notamment le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, s’est attaquée au pouvoir en dénonçant début la « barbarie » de la répression de la marche du 31 décembre par les forces de sécurité, tout en appelant à ce que « les médiocres dégagent, l’Eglise protestante a surpris le régime du président Joseph Kabila avec le pasteur François-David Ekofo qui s’est directement adressé au pouvoir.
« Nous devons léguer à nos enfants un pays où l’État existe réellement. Je dis bien réellement. Parce que j’ai l’impression que l’État n’existe pas vraiment», a-t-il dit.