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Kabund: « Même quand il était à l’UDPS, Tshibala n’avait pas qualité de convoquer un Congrès »

Photo d'illustration.

Deux factions de l’UDPS ont initié des communiqués faisant étant d’un Congrès au sein de ce parti historique de l’opposition en République démocratique du Congo. La première, proche du Premier ministre Bruno Tshibala, a même annoncé un conclave du 29 au 30 novembre 2017.

En face, du côté de Félix Tshisekedi, fils du leader historique du parti Étienne Tshisekedi, décédé en février dernier à Bruxelles, on dénonce une « tentative de dédoublement ». « Même quand il était au sein de l’UDPS, [Bruno] Tshibala n’avait pas le droit de convoquer un congrès, il n’était qu’un simple Secrétaire général adjoint« , explique Jean-Marc Kabund, actuel Secrétaire général de l’UDPS, joint au téléphone par POLITICO.CD.

Pour lui, il n’y a qu’un seul Congrès, qui est en préparation et dont la date n’a pas encore été communiquée de manière officielle. « Nous ne pouvons pas avancer de dates, étant donné que la commission préparatoire que nous avons initié n’est pas encore installée (…) après son installation, il faudra attendre 30 jours pour connaître ses estimations, notamment sur les réalités politiques et financières, avant d’annoncer une date officielle« , ajoute-t-il.

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Aucun proche de Bruno Tshibala n’a souhaité réagir. Pour M. Kabund, le Premier ministre congolais travaille avec la majorité au pouvoir pour détruire son parti. « L’idée de torpiller le parti, c’est ça la mission qui lui a été confié par Kabila et il [Tshibala] fait tout pour y arriver. Tshibala étant frappé par son auto-exclusion, il ne peut ni convoquer un congrès, ni engager le parti.« 

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