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Revoilà Léon Kengo wa Dondo!

A 82 ans, donné pour mort, le président du Sénat est vivant, cohérent et appelle au respect de l’accord de la Saint-sylvestre. 

C’est la rentrée de tous les enjeux au Parlement de la République démocratique du Congo où la crise politique demeure. Au Sénat, un homme était attendu au tournant. Il s’agit de Léon Kengo wa Dondo, son président. Le peu que l’on puisse dire, l’homme est bien là.

Visage fatigué, voix frêle, fuyante et titubante, c’est un Léon Kengo wa Dondo visiblement très affaibli qui est monté au perchoir de la chambre haute du Parlerment congolais cet avant-midi à Kinshasa. L’homme, qui été donné mort plusieurs fois ce dernier temps est bel et bien vivant, y compris son style et sa langue de bois.

En effet, dans un discours terne mais tout aussi cohérent et lucide, le président du Sénat dépeint une situation politique grave, mais en parfait observateur.   « L’ouverture de cette session intervient au moment où la Nation s’attele résolument à bâtir un État de Droit à travers un processus douloureux. C’est dans ce tourbillon fait de luttes, mais aussi de détermination, que les filles et les fils du pays s’efforcent de jeter les bases d’un ordre social où régneront la paix, la justice et le respect des valeurs humaines et républicaines », explique l’ancien mobutiste dans son discours d’ouverture.

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L’autorité morale de l’Opposition républicaine soutient toujours l’accord du 31 décembre, qu’il affirme être la seule voie de sortie de crise. « Par l’Accord Global et Inclusif de la Saint Sylvestre, les congolais ont compris que, c’est au point de jonction des opinions divergentes que se construit la nation. L’Accord global et inclusif constitue, pour le moment, la seule piste susceptible de sortir le pays de la crise qui le mine », ajoute-t-il. 

En somme, l’homme reste égal à lui-même. Alors que des voix s’élèvent pour demander sa retraite politique, Léon Kengo repousse les limites de la biologie tout en soignant son positionnement politique qui, du reste, est toujours aussi ambigu.

3 comments
  1. En 1966, Deng Xiao Ping, compagnon de lutte de Mao et père de la Chine Moderne avait lancé la campagne des CENT FLEURS. Son slogan « DÉRACINER LES MAUVAISES HERBES POUR S’ EN SERVIR COMME ENGRAIS « . VOILA LA CHINE 60 ANS APRÈS (1966- 2009): 2EME PUISSANCE DU MONDE. POUR ÉPURER ET PURGER LE CORPS POLITIQUE DE LA GANGRÈNE, IL FAUT DU SANG PURIFICATEUR EN MÉMOIRE DES MILLIONS DE MORTS CONGOLAIS.

    1. MAIS, IL FAUT D’ABORD COMMENCER PAR ERADIQUER ET PURGER LE MAL PROFOND QUI EST « LE VIRUS DE 16 ANS D »IMPOSTURE ET VOYOUCRATIE » AU SOMMET DE LA RDC D’ICI 31 DEC ’17 POUR POUVOIR RE-DEMARRER.

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