Une réduction des troupes onusiennes, ainsi qu’un réarrangement du mandat de la MONUSCO ont été adoptés dans cette résolution votée vendredi. La France qui s’en félicite, dit avoir fait face à des négociations « très ardues » du fait de la menace de l’administration Trump de couper les effectifs et les budgets.
De son côté, le Gouvernement congolais se réjouit également de cette nouvelle résolution qu’il juge répondre à ces préoccupations. La RDC a souvent exprimé son souhait de voir les effectifs de la MONUSO est être réduit.
« Nous sommes satisfaits par cette résolution qui rencontre point par point ce que nous avons toujours demandé, que la MONUSCO puisse revoir ces règles d’engagement et réduire le nombre de ses troupes. Cette histoire de demander que l’on augmente, soit disant parce que le gouvernement est mauvais… c’est ridicule« , explique Lambert Mende, Porte-parole du gouvernement, joint au téléphone par POLITICO.CD.
La nouvelle résolution contente également l’opposition, alors que les membres du conseil de sécurité ont aussi mis la pression aux autorités, pour le respect de l’accord du 31 décembre qui prévoit l’organisation du scrutin présidentiel et législatif.
« Nous sommes d’accord avec les résolutions des Nations-Unies mais nous disons tout simplement que, nous veillerons au gré. Nous n’allons plus accepter quoi que ce soit de monsieur Kabila. Déjà il ne parvient pas à faire la paix au Kasaï, au Kongo central c’était pareil, à Kinshasa également, qu’est ce que nous pouvons encore attendre de monsieur Kabila », s’est interrogé Jean-Claude Vuemba, cadre du Rassemblement, également joint au téléphone par POLITICO.CD