Des hommes armés tuent la femme de l’administrateur de Luebo et prennent le contrôle de la ville

La ville de Luebo, au centre de la République démocratique du Congo, est passée aux mains « des hommes armés », annoncent des sources concordantes samedi. 
Photo droits réservés.

Le ministre Lambert Mende, Porte-parole du gouvernement, confirmeà POLITICO.CD une attaque cet après-midi sur la ville de Luebo, dans le Kasaï, annonçant des morts, notamment des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tués, sans communiquer le nombre.

L’administrateur de Luebo, Joseph Mbuyi Mubenga avait donné cette information en premier aux antennes de Radio Okapi samedi. Selon lui, ces hommes qu’il qualifie de véritables rebelles ont abattu huit personnes y compris son épouse avant de s’attaquer aux édifices publics et aux églises catholiques:

«Mon épouse a été abattue là où elle était cachée quelque part. Son corps continue à traîner sur la piste d’aviation. On a pris sa tête, ses mains et ses pieds qu’on a emportés. Autant d’autres policiers et des fils de policiers ont été abattus. Ce n’est pas une milice mais une rébellion armée», a-t-il dit à la radio onusienne.

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La province du Kasaï (actuellement subdivisée en quatre autres provinces)  est en proie à une insécurité depuis août 2016. Un conflit opposant le chef coutumier Kamwena Nsapu à l’administration congolaise a éclaté après la mort de chef traditionnel en août dernier. Les affrontements ont fait plus de 400 morts et occasionné le déplacement de plus de 200.000 personnes selon les statistiques du bureau national de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

Cette semaine, deux experts de l’ONU disparus le 12 mars ont accompagnés de quatre Congolais ont été retrouvé morts. 39 policiers Congolais sont également morts dans une embuscade tendue par les miliciens Kamwena Nsapu contre un convoi de la police la semaine écoulée.

Toujours d’après ce représentant de l’Etat, ces hommes armés ont incendié les bâtiments administratifs: le bâtiment administratif du territoire, la prison, le Palais de la justice, l’évêché, le couvent de sœurs, certaines institutions privées (SOFICOM, SOLIDAIRE).

Avec Radio Okapi.

 

1 comments
  1. Les choses sont devenus difficile à contrôler. Kabila fait tout ça pour se justifier de plusieures fosses commune découvertes. Lui il est garant de la sécurité.où sont entrer ces armes. Mensonge,c’est le jeux du pouvoir. Il ne veut pas au kassai il y ait électeurs.

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