C’est par une équipe composée d’experts de l’Angola, du Burundi, du Congo, du Kenya, de la Monusco, du Rwanda, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de la RDC, d’un représentant de la SADC, de la Zambie et d’Afrique du Sud. Selon nos sources sures au sein de l’armée, les enquêtes ne confirment toutefois pas, l’appui logistiques ou matériels du Rwanda et de l’Ouganda aux Ex-rebelles hébergés encore sur leur territoire.
Les enquêtes menées sur les ex-M23 par le Mécanisme Conjoint de Vérification élargi de la CIRGL, {…la conférence Internationale sur la Région des Grands-lacs..} est basée notamment sur les témoignages des ex-combattants M23 capturés aux fronts à Rutshuru et ceux cantonnés dans les camps, au Rwanda et en Ouganda.
D’après nos sources sures au sein de l’Armée Nationale Congolaise, les conclusions de l’enquête publiées dans un rapport du 27 février dernier, confirment les incursions des ex-M23 à partir de novembre 2016 jusqu’au février 2017 dans le territoire de Rutshuru, coté RDC.
Quant à l’appui en armes, munitions et autres matériels militaires, les ex-rebelles du M23 se seraient servis dans plusieurs caches d’armes laissées par leur mouvement à Rutshuru. Donc, le Rwanda et l’Ouganda n’ont donné aucun appui à ces ex combattants. Toutefois, les deux pays ont fermé les yeux au retour clandestin de ces ex-combattants en RDC, indique ce rapport.
Pour sa part, les responsables du M23 ont indiqué aux experts que, si les ex-combattants tentent de revenir clandestinement en RDC, c’est parce que le Gouvernement congolais n’a pas respecté les accords de Nairobi. D’où cette recommandation du mécanisme, de revisiter sa mise en œuvre. Entre temps, le chef militaire Makenga Sultani, qui a disparu de sa résidence à Kampala le 14 janvier dernier reste toujours introuvable. Il serait toujours sur le sol congolais
Avec Radio Okapi