Quatre membres du Mouvement social pour le renouveau (MSR) et deux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont été arrêtés depuis le 19 septembre dernier à Kisangani, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo. Ces militants de l’opposition sont gardés à la prison centrale de cette ville, chef-lieu de la province Orientale, en attendant l’issue de leur procès en appel.
En effet, alors que le juge du Tribunal de paix de Makiso leur avaient accordé une liberté provisoire, le ministère public est allé en appel, suspendant leur libération temporaire.
Maître Elie Kayembe, membre du collectif des avocats de ces détenus, estime que l’étudiant Simplice Kapipa, membre de Filimbi, ne devrait pas être gardé en prison parce qu’il a bénéficié de la main levée de la part des juges.
«Il ne fallait pas aller en appel contre une main levée parce que la main levée sous-entend que les poursuites sont suspendues et ne peuvent plus être engagées contre celui qui en a bénéficié. Nous fustigeant cette façon de faire», a-t-il déclaré sur Radio Okapi.
Les avocats et membres du Groupe LOTUS, défendant ces mêmes prévenus, estiment qu’ils ont été arrêtés dans l’exercice de leurs droits et espèrent que la justice dira réellement le droit dans cette affaire.